L’évidence de l’imposture marocaine sur le Sahara Occidental est prouvée par le trait mis par Google entre la frontière du Maroc et le Sahara Occidental. Un trait qui constitue une reconnaissance de l’existence d’un pays grâce à la lutte de son peuple contre l’envahisseur venu du Nord. Une reconnaissance implicite qui dérange le Makhzen et ses voyous cybernétiques qui ont signé une pétition protestant contre ce trait.
Tout comme le Makhzen, les néo-makhzéniens, des citoyens marocains qui défendent l’injustice du gouvernement du Maroc au Sahara Occidental, rêvent d’une gloire marocaine bâtie sur les cadavres des sahraouis qui se sont battus contre le colonialisme espagnol avec le soutien de l’Algérie et de la Lybie alors que le Maroc n’a fait que conspirer contre eux avec l’Espagne et la France.
Alors même si Google décide d’effacer ce trait qui sépare le Sahara Occidental et le Maroc, ils ne pourront pas changer la position de l’ensemble de la communauté internationale à cet égard. Pour ceux qui ont la mémoire courte, je leur rappelle les dernières déclarations de la vice-présidente de la Commission en charge des affaires étrangères et de la politique de sécurité en Europe, Federica Mogherini : “le Sahara Occidental reste considéré comme un territoire non autonome par les Nations unies (ONU)”. Elle a exprimé le soutien de l’Union européenne (UE) aux efforts de l’ONU pour parvenir à une solution au conflit du Sahara Occidental sur la base de l’autodétermination du peuple sahraoui, ce qui signifie, selon elle, que l’UE n’entend entreprendre aucune action qui pourrait porter atteinte à la démarche de l’ONU. Mme Mogherini a également exprimé son soutien à la résolution 2099 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies qui souligne «l’importance de l’amélioration de la situation des droits humains au Sahara Occidental». Elle a appelé le Maroc à respecter le droit international et la résolution 2218 (2015) du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée le 28 avril 2015.
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