Le problème de la mythomanie de Mohamed Salem Ould Salek

Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Mauritanie
Tous les dirigeants sahraouis qui proviennent du Maroc partagent avec le Makhzen marocain une particularité : la mythomanie. Cette caractéristique est exceptionnellement prononcée chez celui qui semble avoir hérité à vie le ministère sahraoui des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle la diplomatie sahraouie a pris des sérieux connus dans les dernières années.
Cet homme, dans une simple conversation, où il n’en est pas obligé, ne peut se contenir de raconter des mensonges. Et lorsqu’il s’agit d’un service qu’on lui demande, alors là il sort la grande artillerie de la guerre mythomane.
En 1992, je devais me rendre en France pour une mission liée à la colonie sahraouie résidente en France. Pour obtenir le visa français, il suffisait, à l’époque d’une invitation de la part de l’association française de solidarité avec le Sahara Occidental. Le réprésentant à l’époque était Baba Sayed, lui aussi s’était érigé en héritier de la cause sahraoui parce qu’il est le frère du défunt fondateur du Front Polisario mort dans une attaque contre la capitale mauritanienne, Nouakchott. Il ne voulait de personne en France et il était en dispute avec les associations françaises et la communauté sahraouie en France et il a refusé de m’envoyer une invitation pour avoir le visa.
Je me plains plusieurs fois chez le ministre des AE, Ould Salek. La réponse était toujours la même : “Il a dit qu’il allait envoyer l’invitation”. Un jour, je me présente en colère et je proteste contre cette situation. Ould Salek prend le téléphone et fait semblant de marquer le numéro de Baba. En réalité il marquait une série de numéros qui ne veulent rien dire et après un instant a commencé à faire semblant de parler avec Baba. Après avoir salué, il demande un visa pour moi, mais dans la réalité il parlait avec le vide. C’était un de se meilleurs numéros de comédie mythomane.

30 ans après, on se retrouve dans son bureau à Alger et il m’a accueilli dans son bureau avec un sourire rayonnant et il m’a dit qu’il était au courant que j’avais “fait un véritable ministère de l’information à Bruxelles”. Après la conversation, il sort un papier dans lequel il écrit une note pour luer éterner trésorier, Mohamed Ould El Farrah, un élément de la mafia tribal du président. Il me remer le papier en disant que c’est une note pour recevoir 1000 dollars. Je lui ai demandé si tout le travail médiatique que j’ai fait pendant 4 ans ne valait pour lui que 1000 dollars. Il répond que les caisses sont vides pour l’instant. Alors, je lui dis qu’il peut garder ses 1000 dollars, parce que là il s’agit d’une aumône et je suis sorti très fâché.

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