La drogue Marocaine Envahit l’Algérie !
Prioriser davantage la sécurisation des frontières
20 Décembre 2015
Chaque jour qui passe, des quantités considérables de drogue de tous genres sont saisies aux frontières terrestres avec le Maroc, grand producteur et consommateur de drogue. Rien que pour cette année et durant les 10 premiers mois, selon l’Office de lutte contre la drogue et la toxicomanie, près de 90 tonnes ont été saisies.
La culture de résine de cannabis au Maroc s’inscrit sur une tendance à la hausse au regard des rapports d’organismes internationaux, en charge de la question, comme l’attestent ceux émis en 2011 et 2012. L’Organisation internationale de contrôle de stupéfiants (OICS) a fait part, dans son rapport, que « 72% de la quantité totale de résine de cannabis saisie par les autorités douanières dans le monde en 2011 provenaient du Maroc ».
Une quantité revue à la hausse pour les années d’après, selon la majorité des organismes internationaux en charge des questions de lutte contre le trafic de drogues. D’autres voix, poussées par la gravité des conséquences de la culture de résine de cannabis au Maroc dans le monde, s’expriment sur le sujet en tirant la sonnette d’alarme, notamment sur la prolifération des réseaux mafieux transfrontaliers engendrant l’insécurité, l’instabilité et l’évolution du phénomène de la délinquance qui prend des proportions inquiétantes.
Justement, un rapport de l’Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue a confirmé, dans un rapport, que le Maroc est le premier producteur mondial de cannabis. Selon un rapport de l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) pour l’année 2014, la superficie consacrée à la culture de cannabis au Maroc est estimée à 134 000 ha suite à une enquête menée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ayant permis d’évaluer ces superficies.
Le Royaume du Maroc constitue le plus grand exportateur de cannabis dans le monde destiné notamment vers les marchés de l’Europe de l’Ouest et Centre à travers les canaux de l’Espagne et du Portugal, a fait ressortir le rapport qui a concerné 30 Etats européens. Les autorités marocaines l’utilisent en fait comme une arme destinée surtout à «empoisonner» la jeunesse algérienne.
Tous les services combinés de sécurité sont en état d’alerte pour mettre le holà contre ce «déluge» de drogue en provenance du Maroc où il existe de fortes présomptions de collusion entre les trafiquants de drogue et le Makhzen pour nuire à la stabilité de l’Algérie et pour la toucher en son coeur : sa jeunesse.
La drogue en provenance du Maroc, risque de faire de l’Algérie son principal débouché avec la surveillance de plus en plus étroite de l’Europe qui renforce ses contrôles en mer, notamment dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Et partant, ce n’est pas pour rien que le Maroc cultive le chanvre de façon intensive et industrielle sur plus de 57 000 hectares afin de soutenir son économie souterraine et surtout nuire à l’Algérie.
La surveillance de la frontière Ouest, devenue un point de passage de toutes sortes de fléaux, est une priorité des Douanes algériennes. Malgré tous les efforts consentis par l’Etat, le virus marocain, ne cesse de trouver des failles pour y pénétrer. Alors, il faut prioriser davantage la sécurisation des frontières .
Cette sécurisation des frontières ne saurait se faire sans la réinstauration de l’autorité de l’Etat dans cette région. Cette sécurisation des frontières ne saurait se faire sans la conjugaison des efforts entre les corps de sécurité pour lutter contre ce mal qui guette notre pays.Une lutte acharnée et sans merci qui sera menée et accentuée contre tous ceux qui veulent nuire à notre pays.
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