La France, principale alliée du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental est devenu l’ennemi numéro des sahraouis. Durant les années de la confrontation armée entre le Maroc et le Front Polisario, Paris livrait des armes au Maroc soit gratuitement soit payées par l’Arabie Séoudite.
Depuis le cessez-le-feu, l’Elysée soutient Rabat au niveau du Conseil de Sécurité en vue de contourner le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Rappelons le fameux veto français à l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme.
En dépit de tout cela, « rien de rien de rien ne se fait ni ne se voit en France au niveau politique ni juridique, ni autre… de la part du polisario tu as une idée sur cette catastrophe pour la cause et surtout le peuple ? », selon les mots utilisés par une activiste française de la cause sahraouie pour décrire le vide qui caractérise l’action du représentant sahraoui en France Mansour Omar.
Claude Mangin, l’épouse du prisonnier politique sahraoui Naama Asfari n’a pas cité son nom mais elle s’est clairement plaint, dans une interview accordée au journal algérien El Watan, de l’absence d’activité politique du Front Polisario en France et accuse le mouvement de laisser le terrain libre aux lobby marocains qui sévissent dans la pays
Pire encore, ses relations avec la communauté sahraouie qui réside en France va de mal en pire. Le contact avec elle est pratiquement coupé.
SOURCE: Plan de Paix au Sahara Occidental, 22/12/2015
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