Il a sans doute cru à un cadeau tombé du ciel en découvrant, dans un couloir, un gros paquet de billets de banque. Il n’a récolté que des ennuis. C’est l’histoire originale qui est arrivée à un employé intérimaire de l’aéroport de Roissy mercredi. Il avait trouvé et empoché 20 000 euros égarés par un ambassadeur marocain dans les coursives de l’aéroport. Il a été repéré et puis interpellé avant d’être relâché.
Retour sur un fait divers rocambolesque : mercredi matin, l’ambassadeur du Maroc aux États-Unis quitte les salons VIP d’Air France pour embarquer à bord d’un vol à destination de New York. Alors que deux téléphones portables tombent de sa sacoche, restée ouverte, il s’aperçoit que la coquette somme 20 000 euros a disparu. L’intérimaire a perdu son emploi L’ambassadeur refait alors le chemin en sens inverse, espérant retrouver ses liasses de billets. En vain. Il signale la perte et embarque à bord de l’avion. La PAF (Police aux frontières) débute immédiatement son enquête.
Grâce à la vidéo-surveillance, le coupable est rapidement désigné. Les bandes montrent un employé intérimaire de l’aéroport ramassant l’argent par terre, dans un couloir de Roissy. Interpellé dans la soirée à son domicile, le voleur est ensuite placé en garde à vue.
Pour l’heure seuls 10 000 euros ont été retrouvés. Le reste ne devrait pas tarder à l’être, selon les policiers. Bonne nouvelle pour l’employé, sa garde à vue a été levée hier matin. S’il pourra passer les fêtes de Noël chez lui, il ne pourra, en revanche, pas retrouver son emploi. L’habilitation lui permettant de travailler à l’aéroport lui a été retirée, a expliqué la préfecture déléguée aux aéroports de Roissy et du Bourget.
Evidemment, l’argent n’était pas destiné à des œuvres caritatives. Mais à une pratique courante des ambassades marocaines ; la corruption.
Les serviteurs de Mohamed VI croient pouvoir tout se permettre en vue de gagner le soutien des européens dans la question du Sahara Occidental. En particulier, les français. Tel que révélé par un diplomate onusien, Frank Rudy en l’occurrence, les français sont très sensibles aux « donatifs ».
Be the first to comment