Le régime marocain ne cesse de répéter à qui veut l’entendre que le Sahara Occidental est la cause du peuple marocain. Cependant, quiconque ose faire des déclarations qui s’opposent au thèses officielles sur l’ancienne colonie espagnole risque de se trouver devant les cours du roi.
C’est le cas d’Ali Anouzla, même si son cas relève d’un problème de traduction. Pour Anouzla, le Sahara n’a jamais été Occidental mais marocain. C’est le cas de la grande majorité des nouvelles générations de marocains auxquels l’école du Makhzen a inculqué cette idée. Tout comme la haine envers le voisin algérien. Ils lui reprochent son soutien au peuple sahraoui, alors que le soutien de la France au Maroc dans la question du Sahara Occidental est vu comme quelque chose de naturel.
Ces faux démocrates n’ont jamais pris la peine de faire des recherches sur le Sahara Occidental. Pour savoir, à titre d’exemple, que le Maroc n’a commencé à revendiquer le Sahara Occidental qu’après la naissance du Front Polisario en mai 1973. D’ailleurs, selon les révélations de Wikileaks, Hassan II était prêt à laisser le Sahara aux espagnols plutôt qu’aux sahraouis.
La nouvelle génération de « démocrates » marocains n’ont jamais levé le moindre doigt pour condamner la répression dont sont victimes les sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. En guise de soutien au Makhzen qu’ils critiquent, ils boycottent tout ce qui est lié à la question du Sahara Occidental. Par exemple, ils n’ont pas montré le moindre intérêt pour les révélations du hacker Chris_Coleman24. Parmi la documentation révélée par ce dernier se trouve une note envoyée par l’ambassadeur du Maroc au Sénégal dans laquelle il fait part d’une demande du ministre des affaires sénégalais d’avoir trois billets pour le pèlerinage de ses proches. D’ailleurs, l’ambassadeur rappelle que ce n’est pas la première fois qu’il obtient ce genre de faveurs de la part des autorités marocaines.
L’affaire a été largement commenté au Sénégal et l’ambassade du Maroc à Dakar y a répondu par un communiqué. Par contre, les journalistes marocains, du genre Ali Anouzla, n’ont pas daigné d’en parler. Pas un mot sur cette affaire qui, selon certains médias, risque de secouer les relations entre le Maroc et le Sénégal.
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