Le self-controle n’aura pas duré. Le Maroc semble avoir trouvé dans les déclarations du Secrétaire Général de l’ONU l’excuse qu’il cherchait pour l’attaquer.
Après les violentes attaques, en 2012, contre l’Envoyé Personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, c’est le tour de Ban Ki-moon de subir les foudres des responsables marocains.
En effet, un communiqué du ministère marocain des affaires étrangères a dénoncé les déclarations du Chef de l’ONU lors de son séjours chez les réfugiés sahraouis et en Algérie.
Ce qui a suscité le plus la colère des autorités marocaines c’est l’utilisation par Ban Ki-moon du mot « occupant » pour désigner le Maroc, alors que Rabat se bat depuis des années pour que l’ONU lui enlève le statu de colonisateur et ouvrir la porte ainsi à sa prétendue proposition de solution basée sur une autonomie élargie.
A l’instar de son Envoyé Personnel, Ban Ki-moon a été aussi accusé de « partialité » et de « dérapage » dans ses propos.
Pour rappel, le Maroc a boicoté la tournée de Ban Ki-moon dans la région qui a inclu le Burkina-Fasso, la Mauritanie, l’Algérie et la base de la MINURSO installée dans la localité de Bir Lahlou, dans la partie du Sahara Occidental gérée par le Front Polisario.
Le Secrétaire Général avait l’intention de visiter la siège central de la MINURSO à El Aaiun, mais les autorités marocaines lui avaient siginifié que son avion n’aura pas l’autorisation pour attérrir. Son pèriple n’a pas pu inclure Rabat, suite au refus du roi Mohammed VI de le rencontrer sous prétexte de se trouver à l’étranger.
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