Crans Montana à Dakhla occupée; le forum orphelin.

Encore pour une deuxième fois, Jean-Paul Carteron saisisse la balle au bond et lance son forum de Crans Montana à s’exhiber dans la ville occupée de Dakhla en dépit des appels au boycott lancés par les plus grandes instances transcontinentales. 
Parlant de cette deuxième édition, Mr. Carteron se vante des réalisations fictifs qui marquent le dite forum sachant qu’avec l’absence de l’Union Africaine, le thème au menu de cette rencontre “l’Afrique, son développement, son avenir et la coopération Sud-Sud” restera un encre sur papier. Pire encore, l’Union Européenne et les Nations Unis ont désormais déclaré le boycott de la tenue de ce forum dans un territoire encore colonisé. 
Pourtant, dans son allocution d’ouverture, Mr.Carteron, président-fondateur du Forum de Crans Montana, esquive la mention des raisons de l’absence de ces instances et s’est mis à chercher de l’importe quels mots pour redorer l’image orphelin de ce forum et pathétiquement s’en remet au langage des statistiques comptant le nombre de présence à cette deuxième édition. 
“Le nombre des participants dans la deuxième édition dépasse le mille; a savoir, la première édition de Dakhla avait l’effectif de 800 participants” a-t-il martelé. Mais de façon astucieuse, il a éclipsé la qualité des participants qui sont en majorité des ex-responsables étatiques en retraite, des ONG catégoriquement inconnus et des opérateurs économiques marginaux. 
D’autre part, des sources parlent d’un grand débat qui s’est déclenché en catimini entre des participants lors de leur séjour à Dakhla où ils ont été accueilli au bord d’un navire de croisière louée d’une entreprise allemande et stationnée actuellement au port de la ville occupée; les manœuvres du Maroc dans la tenue de ce forum pour une deuxième fois à Dakhla, la légitimité du combat des sahraouis pour leur autodétermination et l’absence des instances internationales les plus influents ont suscité le doute sur les intentions subtils de l’organisateur de ce forum, Jean-Paul Carteron. Des participants se sentent même avoir été trompés et attendent juste le moment de départ pour quitter à jamais cette farce dans laquelle le Maroc ne cherche que la reconnaissance politique de son occupation du Sahara Occidental tandis que son acolyte mercenaire, Jean-Paul Carteron, est à la poursuite du business sans scrupules. 
 Khalil Asmar
FREEDOM SUPPORT, 20 mars 2016

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