El Aaiun, Sahara Occidental, 2 avril 2016 .- Encore une image qui prouve le traitement sauvage réservé par le Maroc, soutenu par la France, à la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara Occidental au vu et au su de la communauté internationale.
Lors d’un sit-in de solidarité avec les prisonniers politiques sahroauis dans l’Avenue de Smara, a ville de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, un policier marocain frappe une activiste sahraouie venue exprimer son soutien aux prisonniers du dit groupe de Gdeim Izik, qui mènent une grève de la faim depuis plus d’un mois. La gifle a lancé loin les lunettes de la pauvre femmme.
La cruauté du régime et sa brutalité n’a pas de limites ni conscience. Ce traitement est inimaginable dans la société sahraouie où la femme est considéré le pillier de la communauté et de la famille.
Le Maroc peut se permettre ce genre de comportement grâce à soutien de la France au Conseil de Sécurité qui empêche la MINURSO de surveiller la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental. Grâce à ce soutien, Rabat se permet même de narguer le Secrétaire Général de l’ONU en toute impunité.
Cette situation de martyre du peuple sahraoui se porsuit depuis plus de 40 ans et risque d’enflammer toute la région si les droits des sahraouis ne sont pas rétablis.
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