En 2007, des enquêteurs des services français de Renseginements généraux (RG) et du Centre Nacional de Inteligencia (CNI), cités par le journal britannique The Observer, ont conclu que les kamikazes qui ont fait exploser les trains de Madrid en 2004 avaient obtenu des explosifs contre d’importantes quantités de haschisch.
Mettant en exergue le danger que représente l’argent de la drogue dans l’extension des activités terroristes, le journal britannique avait rappellé les quantités importantes de cannabis traité en provenance du Maroc.
La liaison entre le haschich marocain et le terrorisme est de nouveau mise sur table suite aux derniers attentats qui ont secoué la France et l’Europe.
En effet, les terroristes sont originaires de la région du Rif, où se trouvent les plantations qui ont fait du Maro le plus grand producteur de cannabis du monde, selon dernières statistiques publiées par Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (Oedt) et Europol.
Différentes analyses publiées par la presse, le dernier en date dans le site Foreign Policy, ont laissé entendre que certains bénéfices du cannabis financeraient le terrorisme islamique devenue une menace permanente en Europe.
La nationalité des terroristes soulève les soupçons de nombreux observateurs sur l’éventuelle implication des services secrets marocains dans la manipulation des terroristes dans le but d’imposer le Maroc en allié indispensable dans la lutte contre le terrorisme afin de s’assurer le soutien des européens dans la question du Sahara Occidental
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