« La presse française adore le Maroc. La Mamounia c’est pas fait pour les chiens. Elle adore la Tunisie. Elle a toujours fait une fixation sur l’Algérie… L’Algérie est plus proche de la France que de n’importe quel autre pays du Maghreb », a déclaré l’ ancien directeur de la sûreté du territoire français, Yves Bonnet, dans un émission de LCP, la chaîne parlementaire française, consacrée á l’Algérie.
M. Bonnet fait allusion au fait que les journalistes français n’ont que louanges pour le royaume du Maroc et du mépris pour le pays du million et demi de martyrs.
Récemment, des avocats français ont été expulsés manu militari du Maroc parce qu’ils voulaiet s’enquérir de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus d’un mois. La presse de l’Hexagone n’en a pipé mot.
Selon un commentariste du Soir d’Algérie, la liberté de presse « est évoquée sur le bout des lèvres quand le Maroc refoule et arrête même des journalistes français ; elle est aux abonnés absents quand les dépassements viennent de Turquie, de Colombie ou du Burundi. Mais quand il s’agit de l’Algérie, c’est le remue-ménage, la mobilisation générale… Un cas qui relève de la psychanalyse… ou peut-être de la «liberté» d’une presse prisonnière des intérêts des vrais patrons des médias français ! ».
Il se trouve que les invitations dans de grands hôtels chics comme la Mamounia de Marrakech ont été filmées et servent de moyen de pression contre les journalistes et l’ensemble de l’élite française. Pour chaque visiteur, il y a un casier dans les annales de la DGED. Le Maroc et la France, ce n’est pas une question d’amour, mais de chantage.
Be the first to comment