Expulsion d’observateurs internationaux solidaires avec les P.P.S groupe Gdeim Izik.
Le mercredi le 6 avril 2016, une délégation de juristes internationaux en soutien aux prisonniers sahraouis de Gdeim Izik a été arrêtée à rabat. Le groupe était composé d’une avocate française : Ingrid Metton, d’un professeur de droit international belge Eric David, d’un magistrat espagnol Jesus Maria Martin Morillo, ainsi que trois autres avocats espagnols, Me Maria Nieves Cubas Armas, Me Juan Carlos Gomez Justo et Me Altamira Guelbenzu Gonzalo ont, tous, été interpellés par la police marocaine à leur hôtel. Ils ont tous étaient emmené à la préfecture de police où ils sont interrogés et leurs passeports et leurs téléphones ont été confisqués. Le lendemain, ils ont étaient expulsés du Maroc.
Le voyage au Maroc de ces observateurs internationaux entrait dans le cadre d’une campagne internationale de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim izik incarcérés dans la prison de rabat-salé.
La délégation voulait s’enquérir sur le dossier et les conditions des prisonniers sahraouis en grève de la faim illimitée, qui avaient entamé une grève de la faim illimitée, le 1er mars, pour dénoncer leur situation et protester contre leur détention arbitraire.
Censé entrer en contact avec les institutions marocaines chargées de la question des droits de l’Homme, le groupe de juristes se sont trouvés interpellés et expulsé.
L’association sahraouie des violations graves des droits de l’Homme commises par l’Etat du Maroc déclare sa ferme condamnation de cette interdiction perpétrée par les autorités de rabat et s’indigne de l’arrestation et l’expulsion de ces observateurs internationaux.
L’ASVDH déclare son entière solidarité avec les juristes expulsés du Maroc et exhorte la communauté internationale de tout mettre en œuvre afin que cesse la politique marocaine d’interdiction, de blocus et de black-out sur tout ce qui touche, de ou de loin, au Sahara Occidental.
L’association sahraouie appelle toutes les organisations internationale et toutes les instances de l’ONU à agir pour que l’État du Maroc s’assujettie la légalité internationale et au respect des droits de l’Homme et mettre terme au calvaire des sahraouis emprisonnés à cause de leurs opinions politiques.
Fait à El Aaiùn
Sahara Occidental
Le 8 avril 2016
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