Un rapport accablant

Dans son dernier rapport sur la situation au Sahara Occidental, le secrétaire général de l’ONU, a clairement déterminé les responsabilités et averti sur les risques qu’encoure toute la région face au blocage qui caractérise ce dossier.
Pour Ban Ki Moon, il ne fait aucun doute que le Maroc est grandement responsable de cette situation de blocage à cause de son entêtement à considérer son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations. Il ne fait aucun doute pour le chef onusien que toute solution à ce conflit doit se faire dans le cadre des résolutions de l’ONU et qu’il est aujourd’hui plus que temps «d’engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental».
Ainsi, il est clair et évident aujourd’hui que l’autodétermination du peuple sahraoui est la seule base légale sur laquelle peut s’engager une résolution de ce conflit qui empoisonne les relations entre les pays du Maghreb et qui selon le rapport du Sg de l’ONU, et au vu des conséquences de la politique cavalière du Maroc, à gêner le travail de la Minurso pour la bonne exécution de ses tâches entraînerait, à court et à moyen terme, des conséquences importantes sur la stabilité de la région et sur la crédibilité des opérations de maintien de la paix du Conseil de sécurité et des Nations Unies».
Le Maroc qui ne cesse d’essuyer les revers diplomatiques, s’est rappelons-le, violemment pris à la personne du SG de l’ONU lors de sa dernière visite dans les territoires occupés et les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf.
Une panique et une réaction violente qui confirme tout le désarroi de la puissance coloniale qui voit ses thèses de plus en plus remises en cause par la communauté internationale et qui s’accroche à la seule France tel un naufragé qui s’accroche à la dernière planche de son bateau.
Mais quoi qu’il en soit, le vent est en train de tourner et forcément, il ne tourne pas en faveur du Maroc.
Par Abdelmadjid Blidi

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