Un an après le choc de la proposition américaine visant à élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance, le 6 janvier 2014 plus précisément, le Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Mohammed Loulichki, a envoyé une note au Ministre marocain des AE envoyée dans laquelle il fait des constats et avance des propsitions d’action pour la préparation de la session d’examen par le conseil de Sécurité de la question du Sahara Occidental.
Le rendez-vous des débats du Conseil pour la prorrogation de la mission onusienne au Sahara Occidental est appelée par les diplomates marocains « échéance d’avril ».
Loulichki signale que l’examen de la question cette année « se situe dans un contexte particuièrement difficile marqué par une attente de nos partenaires de mesures concrètes en matière des droits de l’homme ».
Sur la France, il rappelle que la « posture de ce pays, pendant longtemps notre principal appui au seil du Conseil, est devenue la cible des critiques de la part de l’Algérie et du Polisario, surtout sur l’aspect des droits de l’homme. Il importe de rappeler, à cet égard les nuances apportées par Paris à sa position durant les débats de l’année dernière (non utilisation du véto, respect des droits de l’homme, non appui àl’autonomie dans le discours français et le rappel du Quai d’Orsay de « l’attachement de la France au droit de manifester » au lendemain de l’adoption de la résolution 2099). Nous sommes, donc, appelés à nous concerter davantage avec ce pays à différentes niveaux, à partager avec lui, en priorité, nos intentions et notre stratégie et à le mettre dans la confidence, en vue de nous assurer de son appui agissant au Conseil, seul à même de nous prémunir contre les états d’âmes des américains et la complicité britannique ».
Be the first to comment