Rapport accablant de Ban Ki-moon contre le Maroc

Dans son rapport sur le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, recommande notamment le retour des membres de la composante civile expulsés par le Maroc en mars dernier. Et de mettre en garde contre les conséquences de ce « vide » qui pourrait bénéficier aux groupes radicaux.
Le document est un résumé exhaustif de tous les événements ayant marqué le conflit depuis la résolution 2218 adoptée par les Quinze en avril 2015. Ban Ki-moon n’a rien oublié y compris sa crise avec le Maroc. Il s’est contenté de relater les faits sans les commenter. 
Le rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara occidental a qui a été présenté il y’a quelques jours devant le conseil de sécurité de l’ONU a mis en émoi les autorités marocaines qui redoublent de férocité envers lui. Le ton est donné dès le deuxième paragraphe. En effet, Ban reproche au Maroc de n’avoir pas respecté les canaux diplomatiques en publiant des communiqués de presse et en organisant une manifestation de masse à Rabat et à Laayoune. 
Dans le paragraphe 5, il appelle au maintien de la mission de la Minurso et exhorte le Conseil de sécurité à « assumer ses responsabilités ». Au paragraphe 6, Ban Ki-Moon rend responsable le Maroc d’incidents « liés au viol du cessez-le-feu ». Il cite particulièrement le tir des FAR en direction d’un troupeau de dromadaires au milieu desquels se trouvait un homme. 
Au paragraphe 9, il est écrit ceci : « J’ai exprimé mes regrets que les négociations ne se déroulent pas sans conditions préalables de façon à atteindre un statut définitif, une solution politique mutuellement acceptable, de nature à conduire à l’autodétermination du peuple du Sahara ».
Tout un passage réservé au paragraphe 13 au 13e au congrès du Polisario. Ban Ki-moon y dénombre même 2472 congressistes. Il cite le communiqué final du congrès qui accuse le Maroc et salue la visite de M. Ban au Sahara. 
Dans le paragraphe 15, M. Ban oppose aux douze lettres des autorités marocaines, qui affirment leur respect des droits de l’homme et plaident pour le plan d’autonomie, les dix lettres que lui a adressées le président sahraoui Mohamed Abdelaziz, qui déplore les « violations des droits de l’homme et le pillage des ressources du Sahara ». 
Dans le paragraphe numéro 52, Ban Ki-moon expose l’impossibilité pour la Minurso de continuer sa mission sans la composante civile, menaçant même que cela va provoquer l’arrêt soudain de la mission des militaires. Raison : il n’y a pas le personnel pour s’occuper de l’entretien des équipements et des pièces de rechange des véhicules. Ban Ki-moon pointe plusieurs manquements aux droits de l’Homme dans les provinces occupées du Sud. 
Il explique dans les paragraphes 81-82 que le Polisario coopère avec les structures de l’ONU. Il précise que le Polisario insiste pour que le mandat de la Minurso soit élargi aux droits de l’Homme.

1 Commentaire

  1. que le maroc laisse se petit peuple pacifique vivre sa vie et qu'il s'occupe de son peuple qui vie qu'avec des dons et des crédits et de plus en plus de mendiants qui harcelles les touristes le long de leurs séjours

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*