Après avoir déploré » que la capacité de la MINURSO de s’acquitter pleinement de son mandat ait été limitée, l’essentiel de sa composante civile, y compris le personnel politique, ne pouvant exercer ses fonctions dans la zone d’opérations de la Mission », le Conseil de Sécurité, dans sa résolution sur le Sahara Occidental, « souligne qu’il est urgent que la MINURSO puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions ». Cependant le texte du paragraphe 3 de la résolution porte entre les lignes ce qui est clairement une menace dirigé au Maroc en vue de le contraindre à se plier à la volonté de la communauté internationale qui souhaite préserver le peu qui reste de crédibilité à ses missions de paix déployés partout dans le monde et en particulier en Afrique où le Soudan et la RDC risquent de suivre les pas du Maroc pour se débarrasser des missions onusiennes installées dans leurs pays.
« Prie le Secrétaire général de lui faire savoir, dans les 90 jours, si la MINURSO peut de nouveau exercer pleinement son mandat et entend, si la MINURSO ne peut toujours pas exercer pleinement mandat, examiner les meilleurs moyens de parvenir à cet objectif », dixit le paragraphe que la presse marocaine veulent faire passer inaperçu et qui constitue clairement une mise en demeure invitant le Maroc à s’exécuter dans le délai fixé de trois mois sous peine de voir le Conseil de Sécurité recourrir à des mesures plus contraignantes comme le passage au Chapitre VII.
Par conséquent, ce que le communiqué du ministère marocain des affaires étrangères décrit comme une victoire pour le Maroc, est en réalité une cinglante défaire dans laquelle Rabat se voir infligé d’un retentissant ultimatum par l’ONU en cas de non-retour de la composante civile de la mission de l’ONU pour le Sahara Occidental
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