Pour la Russie, toute solution du conflit du Sahara Occidental doit passer par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a déclaré M. Vladimir Safronkov, représentant de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies.
Dans son intervention suite au vote du Conseil de Sécurité sur la prorogation du mandant de la MINURSO, M. Safronkov a signalé la nécessité que la mission de paix onusienne opérant au Sahara Occidental retrouve sa pleine capacité fonctionnelle et le retour de tous ses membres afin de remplir leur mission.
Il a rappelé que la MINURSO jouait un rôle fondamental et que la surveillance du cessez-le-feu, garantie par la présence d’observateurs occidentaux, était une condition essentielle à l’organisation d’un référendum. Pour la délégation, les parties doivent se rendre compte que sans l’aide des Nations Unies, une solution mutuellement acceptable restera hors de portée. « Une démarche responsable doit se substituer à la confrontation », a-t-il poursuivi, plaidant pour le rétablissement de l’ensemble des activités de la Mission.
Pour la délégation russe, le texte de la résolution présente une faiblesse majeure, au paragraphe 9 du préambule, où il est dit que « des efforts sérieux et crédibles » ont été « faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement ». Toute personne qui connaît la situation sait que cette formule n’est « pas d’actualité », a tranché le représentant, qui a insisté en conclusion sur l’importance du dialogue.
« Concernant la tension créée autour de la mission, il convient de rappeler que la mission principale est faciliter le dialogue entre les deux parties. Cela a une importance vitale pour les efforts de soutien à la paix et la sécurité dans cette partie du monde. Dans ce contexte, l’Union Africaine peut jouer un rôle positif », a conclu le diplomate russe.
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