Selon des informations relayées par plusieurs sources médiatiques, le Comité d’Etat Major du Conseil de Sécurité s’est réuni vendredi 6 mai pour étudier la situation sécuritaire au Sahara Occidental suite aux dernières menaces proférées par l’organisation terroriste Daech contre la MINURSO.
A ce sujet, le porte-parole officiel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a renvoyé aux parties béligérantes, le Maroc et le Polisario, la responsabilité de protéger la MINURSO.
Les menaces reçues par la mission onusienne du Sahara Occidental coincident avec la décision du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO pour entraver la détermination du SG de l’ONU à sortir le conflit sahraoui du statu quo.
Les autorités du Maroc, soutenues par la France, ont cru tout permis dans la question sahraouie y compris l’expulsion des fonctionnaires de l’ONU.
Le Maroc n’en est pas à son premier accroc avec les Nations Unies. En 2012 déjà, le royaume avait retiré sa confiance á l’Envoyé Personnel du SG pour le Sahara Occidental, l’ambassadeur Christopher Ross, l’accusant de « partialité » suite à son refus de se plier au diktat marocain.
Le Maroc est en froid aussi avec l’organisation panafricaine et de nombreux pays, entités et ONG qui défendent le principe que le conflit au Sahara occidental est une question de décolonisation, ce que Rabat a du mal à accepter.
Pour rappel, le Sahara occidental est recensé parmi les 17 territoires non autonomes (TNA) sur la liste établie par les Nations unies.
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