Hier, 12 juin 2016, le ministre sahraoui des affaires étrangères s’en est pris violemment à la France à cause de son inimitié envers le peuple sahraoui et son droit légitime à l’autodétermination. Inimitié exprimée par son soutien inconditionnel au Maroc au Conseil de Sécurité contre l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental et même contre le Secrétaire Général de l’ONU dans son conflit fabriqué par le Maroc.
Au niveau de l’Union Européenne, Ould Salek a rappelé que Paris fait pression sur les autres européens pour qu’ils soutiennent la décision d’appeler contre l’avis de la Cour Européenne de Justice prévoyant l’annulation de l’accord agricole.
En 1977, des experts militaires français se trouvaient en Mauritanie chargés de l’instruction de l’armée mauritanienne. Certains parmi eux ont été capturés par les combattants sahraouis dans la ville de Zouérate.
Le gouvernement de Giscard d’Estaing n’a pas hésité à riposter avec ses Jaguars stationnés au Sénégal. Des dizaines de combattants sahraouis ont été tués sous le feu des avions français sur le sol mauritanien.
Le 24 juillet 1978, le MAE sahraoui à l’époque faisait une déclaration de presse annonçant que désormais les coopérants français travaillant en Mauritanie qui ont été capturés par l’armée sahraouie seront traités comme des prisonniers de guerre. Déclaration qui a été sortie par l’Associated Press de ses archives et publiée dans Youtube.
« Jusqu’à présent, nous avons été très conciliants avec les français parce que nous avons pris les français qui participent à l’effort de guerre contre notre peuple qui participent avec le Maroc et la Mauritanie dans leur effort de génocide qu’ils engagent contre le peuple sahraoui et nous avons été très conciliants. Maintenant, et devant l’entêtement du gouvernement français de continuer à vouloir exterminer notre peuple par le bombardement au napalm, au gaz au soufre, par l’effort de ses avions contre notre peuple, il est évident que notre position changera vis-à-vis de ceux parmi les français que noue ferons prisonniers pendant cette guerre », avait déclaré Brahim Hakim.
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