Le représentant du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, est arrivé à Managua pour défendre la position de son pays sur le conflit du Sahara Occidental dans le Comité de Décolonisation, dit Comité des 24.
Après avoir longtemps vanté ses acquis et conquêtes à Genève, pour lui, l’heure de vérité est arrivée. A présent, il est condamné à faire preuve de capacité et efficacité. Mais c’est peine perdue face à la réalité en face : Pour le Comité des 24, le Sahara Occidental est un territoire non autonome qui doit être décolonisé selon les règles établies par la Charte des Nations Unies, et non pas par les magouilles et les tromperies dont Omar Hilale est un fin connaisseur.
Prenant les assistants pour des imbéciles, Hilale arrive une marionnette sahraouie qu’il veut faire passer par un représentant sahraoui élu. Comme si les élections au Maroc était un modèle cosmique de démocratie et de transparence.
Qui est ce sahraoui ? Ni plus ni moins que Mohamed Ould Abba, un proche parent des Oulad Errachid, la famille qui a fait d’El Aaiun sa garde chassée. Le président du CORCAS, Khalihenna Ould Errachid. Son frère, Hamdi Ould Errachid, préside l’Assemblée Municipale de la ville d’El Aaiun et son neveu, Brahim ould Errachid se trouve à la tête du Conseil Régional. Les autorités marocaines ont fait de cette ville une propriété privée de cette famille.
Hilale a vité été repoussé par le président du Comité en lui signifiant que pour l’ONU le seul représentant du peuple sahraoui est le Front Polisario. A ce moment-là, le petit Omar perd le calme. Il balbutie, hurle, chahute, suivant les pratiques marocaines dans les émissions de télévision où la consigne est de faire le maximum de bruits pour empêcher l’adversaire de parler. Insultes, injuries… Omar Hilale montre son vrai visage. Celui d’un voyou sorti des rues d’Agadir, la ville qui a grandi avec l’argent du tourisme sexuel et la prostitution. Où les adolescents sont obligés de se rendre dans les plages pour aborder les vieillards européens en échange de quelques sous.
Alors que les intervenants se succédaient pour rappeler que le Sahara Occidental est la « dernière colonie en Afrique », Omar Hilale dévorait ses ongles, fou de rage. Il regardait impuissant comment les membres du Comité s’accrochait à la légalité internationale. Comment fera-t-il pour justifier les échecs multiples qu’il a enregistré depuis sa nomination à New York?. Le seul ami qu’il avait, Anders Kompass, a été viré des bureaux onusiens pour conduite inappropriée. A présent, il n’a personne pour voler à son secours. Cette fois-ci, le contenu du rapport qu’il enverra à la Centrale à Rabat sera très maigre.
Les délibérations du comité de décolonisation se sont achevés en réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le comité a aussi exprimé son inquiétude sur l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix conduit par les Nations unies au Sahara Occidental.
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