Par Ali Ou Hmad
Le commerce du sexe est certainement l’activité la plus prospère au Maroc. Elle est l’une des principales « branches économiques » qui alimentent la banque centrale en devises fortes. Tous les films et autres reportages sur ce commerce ne gênent en rien l’édifice « national ». C’est de la publicité gratuite. Cela attire plus de « pigeons » et surtout plus de frustrés et autres névrosés qui nous viennent des « lieux …. » à comptes bancaires bien garnis de pétrodollars.
En plus de la misère qui reste la cause principale de la débauche généralisée, nous sommes en droit de parler de la responsabilité:
1- De l’Etat, véritable maquereau pour ne pas parler de proxénète
2 – Du gouvernement semi-barbu, véritable tartufe: « couvrez ce …que je ne saurais voir »
3 – La société en véritable complice. Les mosquées et autres places occupées de force par des milliers de personnes sont pleines à craquer, mais une fois « trawih » terminées, c’est la ruée vers la débauche. Excités par « tqawt تقاوت », des imams, et autres faux dévots se livrent, sans retenue aucune, aux activités qui contredisent leurs prêches.
Les palaces et autres lieux douteux accueillent le reste de la société. Les travailleuses du sexe, les proxénètes, les flics du coin…maximisent leurs chiffres d’affaire en ce mois sacré de l’année. Toute la société (ou presque) se « désaltère ». En plus du sexe, l’alcool connait le succès. Il suffit de voir le nombre de canettes et bouteilles vides abandonnées dans les coins « tranquilles ».
En résumé: ramadan reste un mois chéri pour les marocains. Il y a de quoi!
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