Personne ne peut dire le contraire. La sphère de la reconnaissance officielle, auprès des organisations et des associations civiles, de la cause sahraouie, à l’échelle internationale, gagne en sympathie et en adhésion. À l’évidence, cela prouve avec force, la légitimité de la revendication du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, en tant que dernière colonie en Afrique.
Il convient de noter que le succès du congrès extraordinaire pour l’élection du Président de la RASD, qui a donné confiance à l’ancien ministre de la Défense et diplomate, Brahim Ghali, à une majorité écrasante, constitue une garantie susceptible d’insuffler une nouvelle dynamique au combat libérateur du Sahara occidental.
Heureuse circonstance du calendrier, cette élection coïncide avec le 27e sommet de l’Union africaine, qui aura certainement à examiner la question sahraouie. Notamment que la cause sahraouie a besoin de solidarité active afin de mettre un terme à la colonisation. À chaque occasion, les Sahraouis expriment leur reconnaissance aux pays qui leur sont solidaires et défendent les droits de l’homme bafoués dans le territoire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
L’occupant marocain, poussant le déni de justice jusqu’à l’excès, est allé expulser, en mars dernier, la composante civile et politique de la MINURSO, après la visite du secrétaire général de l’ONU dans la région.
Les déclarations du nouveau Président, qui a pris plus de 93% des voix des participants au congrès extraordinaire, à l’issue du résultat, étaient claires, nettes et précises, en ce qui concerne la MINURSO, qui «devrait être en mesure d’assumer sa mission principale pour laquelle elle a été mise en place en 1991, à savoir l’organisation d’un référendum au Sahara occidental», martelant qu’il est temps pour que les Nations unies et le Conseil de sécurité exercent des pressions et imposent des sanctions contre le makhzen qui continue de saboter les efforts de la communauté internationale.
Hamza Hichem
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