Les correspondances secrètes qui confirment la collusion entre le MAK et les services secrets marocains

Des mails révèlent le rôle joué par les services marocains et leurs relais français anti-algériens dans l’exacerbation de l’idéologie séparatiste en Algérie et donc leur soutien avéré au MAK de Ferhat Mehenni. Les mails montrent que l’argent a une place centrale dans la «mobilisation» des agents propagandistes et chargés d’entretenir la subversion anti algérienne autour de ce mouvement. Dans un des mails, daté d’avril 2010, on apprend qu’il a fallu payer «le prix fort» pour dénicher des images de «petites manifestations» qui permettent, selon son auteur, de «fabriquer un sujet» à faire passer dans les chaînes de télévision françaises.
Les «activistes» qui font ce travail de collecte d’images de propagande mensongère ne sont pas des bénévoles qui travaillent pour «la cause» mais à la façon des mercenaires se font chèrement payer comme le prouve, dans un autre mail (22 avril 2010), cette demande d’avance sur salaire de 38 000 euros qui semble être d’ailleurs le véritable objet du mail. Il les recevra, c’est l’assurance que lui a donnée, en guise de réponse, son correspondant : «Je crois qu’on pourra faire le geste.» En contrepartie, le «mercenaire» a instamment sollicité une opération de «large médiatisation par le biais de (ses) relais sûrs» de la documentation de propagande concernant «l’annonce par le MAK de la composition du Gouvernement provisoire kabyle (GPK), lors d’un rassemblement au Palais des Congrès à Paris le 1er juin 2010». La médiatisation est essentielle dans l’activisme du MAK, tout est bon pour faire croire que ce mouvement a une assise en Kabylie. Ainsi, un mail daté de décembre 2010 monte en épingle une prétendue «répression brutale» en Kabylie contre les pseudo-militants du MAK, et est destiné à alimenter le travail de propagande des «mercenaires» qui sont payés pour cela. Le Maroc a de tout temps actionné ses relais en Algérie pour encourager l’agitation provoquée par Ferhat Mehenni et ses fidèles en Kabylie.
Incidemment, le site du MAK, en s’en prenant au Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane – à cause d’un refus de visa d’entrée opposé à son chef, Ferhat Mehenni – a confirmé le soutien du Maroc au «Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie aux Nations unies» à travers la «prise en charge» de sa revendication par la diplomatie marocaine (voir article d’Algeriepatriotique). Personne ne doutait, en Algérie, que le MAK a été «fabriqué» par le Makhzen et a bénéficié du soutien de milieux français qui sont connus pour leur hostilité haineuse à l’égard de notre pays.
Le chef du MAK a pris l’habitude de circuler entre la France, où il a un statut de réfugié politique, et le Maroc où il rencontre et se concerte avec les mouvements berbéristes très actifs dans ce pays. L’explication de la volte-face marocaine qui considère subitement Ferhat Mehenni persona non grata se trouve dans la démarche du Maroc qui veut réintégrer l’Union africaine et a besoin d’éviter de froisser l’Algérie. Combien de temps durera ce moment de lucidité du Makhzen, dicté par ses intérêts, qui l’a amené à être plus réaliste et plus raisonnable ? Renoncera-t-il à ses agissements subversifs contre l’Algérie en abandonnant le MAK à son sort et en congédiant les mercenaires grassement payés qui ont été embauchés pour servir cette cause perdue d’avance ?
Houari Achouri

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