La mission de l’ONU au Sahara Occidental (MINURSO) n’a pas encore retrouvé sa « pleine fonctionnalité » après l’expulsion au mois de Mars d’une grande partie de son personnel civil par le Maroc, a déclaré mardi le porte-parole de l’ONU.
Dans un point de presse, M. Farhan Haq a affirmé que « la pleine fonctionnalité n’a pas encore été entièrement récupérée ».
A une question sur le nombre de membres de la MINURSO qui ont regagné leur travail, M. Haq a signalé qu’il n’a « pas de chiffres á ajouter au groupe initial des 25 membres du personnel civil international qui est retourné le 26 juillet ». Toutefois, ajoute-t-il, « le Secrétariat de l’ONU et la Mission poursuivent l’accélération du processus de recrutement des postes vacants existants ».
« La composante de l’action anti-mines a été trasféré à Tindouf dans le but de reprendre ses activités opérationnelles ».
Les derniers développements du conflit du Sahara Occidental ont poussé le ministre des affaires étrangères algérien, Ramtan Lalamra a sonner l’alarme sur la situation dans l’ancienne colonie espagnole.
M. Lamamra a signalé dans un discours prononcé au nom de l’Algérie à la 71e assemblée générale de l’ONU qui se tient à New Yorkque « le processus de paix que conduisent les Nations unies au Sahara occidental a subi, cette année, plusieurs développements négatifs. Les Nations unies, et singulièrement le Conseil de Sécurité, y ont perdu de leur autorité, et le processus de règlement y a perdu de son intégrité ».
« Ces circonstances contrariantes soulignent le besoin et l’urgence de régler ce conflit, conformément à la légalité internationale et au droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-il affirmé.
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