De Dakhla Noureddine Guelil
Les écrans s’éteignent, mais le cinéma reste. Le rideau est tombé samedi soir sur la 13e édition du festival international du cinéma au Sahara Occidental. Dakhla était la capitale de la culture sahraouie en ce dixième mois de l’année 2016. Pour les Sahraouis, octobre est le mois 10.
Les salles de projection n’ont pas de places limités. Les sièges sont des tapis posés sur le sol. Organisé du 12 au 15 octobre à la wilaya de Dakhla aux camps des réfugiés Sahraouis près de Tindouf, ce rendez-vous cinématographique placée sous le signe « Peuple sous occupation » a regroupé 400 participants étrangers avec à l’affiche une cinquantaine de films programmés. Le film Sahraoui « Lejouad » a décroché le « Chameau blanc » premier prix de ce festival. Réalisé par le jeune cinéaste Brahim Chegaf, le film traite de la culture sahraouie. La cinéaste Iranienne a décroché le deuxième prix. Son documentaire « Sonita » a laissé bonne impression.
Rokhsareh Ghaem Maghami a suivi une jeune qui voulait devenir chanteuse. Elle est devenue actrice de son propre film. En troisième place, le film « El-Ghorba »,du réalisateur espagnol Miguel Angel Tobias. Il retrace la réalité du peuple sahraoui aux plans politique, social et humanitaire, tandis que la quatrième place a été obtenue par le film « Kharedj El-Itar » de la cinéaste palestinienne Riham Ghazali qui braque les lumières sur la réalité de la femme dans la bande de Ghaza.
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