Dans son avis daté de fin octobre 2016, dont Le Desk a obtenu copie, le Groupe de travail sur la détention arbitraire recommande au royaume de procéder à la libération d’Abdelkader Belliraj, condamné en 2009 à la prison à vie pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et « constitution de groupe terroriste ».
Le Groupe de travail sur la détention arbitraire dépendant du Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à Genève a établi un document daté le 28 octobre faisant acte de l’avis adopté cet été sur le cas d’Abdelkader Belliraj, détenu au Maroc depuis 2008 pour faits de terrorisme. Celui-ci indique que « l’arrestation et la détention continue (de Belliraj) sont arbitraires (…) et que le gouvernement du royaume du Maroc a l’obligation d’y mettre fin et d’accorder à la victime une réparation appropriée ».
Dans cet avis du 23 août 2016, dont Le Desk a obtenu copie du draft confidentiel, et dont les conclusions seront mentionnées dans le rapport du Groupe de travail au Conseil des Droits de l’Homme, une source présentée comme « hautement crédible » a transmis des informations de première main sur les conditions d’arrestation sur la voie publique à Marrakech en janvier 2008 par des civils ne disposant pas de mandats, son transport les yeux bandés vers un lieu inconnu identifié comme étant une caserne militaire, sa détention secrète pendant 28 jours, ainsi que les mauvais traitements qu’il y aurait subis.
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