Le fric ne permet pas tout. Et même quand on en a assez pour pouvoir acheter cash l’amitié indélébile des pays comme la France ou le Sénégal, il se trouvera d’autres pays qui opposeront de la résistance. C’est ce qui vient d’arriver à l’Arabie Saoudite. A Tananarive où les pays de la Francophonie s’étaient réunis pour leur tour de famille biannuel, il y a eu beaucoup de gêne et d’embarras quand on a appris que les riches arabes de la peine voulaient intégrerl’Organisation.
Sa candidature a été purement et simplement rejetée par des pays comme le Canada, qui se sont même demandé s’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie, en évoquant l’affaire de la famille de Raïf Badawi, ce bloggeur saoudien condamné à 1 000 coups de fouet et dix ans de prison, et actuellement justement réfugiée au Québec. Tandis que d’autres qui avaient pourtant admis le Qatar, une autre dictature islamique du golfe Persique, en 2012, ne savaient plus sur quel pied danser.
Au total ? Cette quête d’une nouvelle zone d’influence avec un statut de membre observateur, n’a pas été pas déclaréerecevable, et l’Arabie saoudite ne pourra pas entrer dans la grande famille de la francophonie. Du moins pas tout de suite, malgré le soutien de petits frères poids légers, comme le Maroc, le Sénégal, le Bénin et le Gabon.
Ce sera sans doute pour la prochaine fois.
Cébé
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