Si l’année 2016 a été qualifiée par le roi du Maroc comme « l’année de fermeté », 2017 a été l’année de la dépantalonnade.
Après avoir menacé d’appliquer le « droit de poursuite » contre l’armée sahraouie, Mohammed VI a été contraint d’ordonner le repli de ses forces stationnées à la région d’El Gargarat sans conditions préalables et d’une façon unilatérale.
Un nouveau épisode dans le long feuilleton des dérobades du roi Mohammed VI. Cela a commencé en 1999 lorsque le souverain marocain a fait marche arrière dans la décision de son père d’accepter le principe du référendum.
En 2004, Il ordonne le retrait des gendarmes marocains de l’Ilôt de Persil.
En 2012 et en 2014, le Maroc se déculotte face à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross en acceptant de le recevoir après l’avoir désavoué.
Aujourd’hui, les marocains sont de nouveau invités à voir comment leur roi se dégonfle à El Guergagarat face à l’armée sahraouie.
L’offensive marocaine qualifiée par Mohammed VI de « fermeté » est devenue, du jour au lendemain, une débandade, le « droit de poursuite », un droit de fuite.
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