Younes Moujahid est, certes un ancien militant de la gauche radicales qui a passé 10 ans dans les prisons de Hassan II. Mais, à l’instar de Driss El Yazami, il fait partie de ce groupe de militants qui ont laissé tomber leur passé militant pour devenir des agents de la DGED. Leur travail pour la DGED est couvert par une nomination officielle à la tête de certains organismes de l’Etat marocain.
C’est ainsi que Moujahid accéda à la présidence du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), ensuite à la vice-présidence de la Fédération Internationale de Journalistes dont le président est aussi marocain et maintenant il est le porte-parole de l’USFP.
La collusion de Moujahid avec la DGED est certifiée par les emails interchangés avec Mourad El Ghoul. Cette collusion prouve que l’USFP a boycotté le gouvernement de Benkirane en 2011 sous ordres de la DGED et c’est la raison de la montée du chef du PJD contre le parti de la Rose.
Son travail sous les directives des services de Yassine Mansouri l’a poussé en 2012 à démissionner de l’agence espagnole EFE sous prétexte que celle-ci avait publié les propos d’un député andalou qui affirmait que Mohamed VI contrôlait « 80% de l’économie marocaine », y compris « le commerce de la drogue et les réseaux d’immigration clandestine ». La dépêche avait fortement déplu du côté du Palais royal, selon le magazine Maghreb Confidentiel. Moujahid sera ainsi le principal acteur d’une campagne médiatique orchestrée par la DGED contre l’agence EFE et dirigée par Mourad El Ghoul en personne .
Sa sortie récente dans le journal Al Ittihad Al Ichtiraki, organe de presse officiel de l’USFP, dans laquelle il appelle indirectement Benkirane à une participation de l’USFP dans le futur gouvernement laisse supposer qu’il agit sous instruction de la DGED.
El Ghoul transmet le résume de l’affaires à ses relais
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