Les militaires marocains expédiés dans les forces de maintient de paix n’honorent pas leur pays. Si en République Centrafricaine, ils font partie du contingent incriminé dans les viols de mineurs autochtones, en Côte d’Ivoire, ils ont été pincés pour fraude.
En effet, dans une note envoyée par la Direction des Nations Unies au MAE marocain en date du 14 février 2012, où il est rapporté que le Secrétariat des Nations Unies a informé l’ambassade du Maroc à l’ONU « des conclusions sur les allégations de fraudes commises par des membres du contingent marocain de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ».
« Selon ce rapport, le Colonel-Major Bouksim, le Commandant Soujaa, le Commandant El Mersi et le Sergeant El Arfaoui auraient présenté des demandes frauduleuses de frais de déplacement au sein de l’ONUCI, ce qui contrevient aux normes de conduite du personnel onusien », signale la note.
« Le Secrétariat des Nations Unies a signalé que les autorités marocaine n’ont pas procédé à une contre-enquête pour infirmer ces allégations. De ce fait, et à défaut de conclucion d’une enquêtre nationales exinérant les soldats concernés, la rotation de ces militaires sera considéré comme un rapatriement pour des motifs disciplinaires et, par conséquence, ils me seront plus acceptés pour de futures opérations de maintient de la paix des Nations Unies », a-t-elle ajouté.
La note conclue que « le Secrétariat des Nations Unies souhaiterait être informé de toute action prise par les autorités marocaines compétentes par rapport à cette question ».