Il est vrai que le Sénégal est le premier allié du Maroc en Afrique. Que le Sénégal conspirait contre la RASD dans les coulisses de l’Union Africaine et de l’ONU. Que le Maroc a soutenu Dakar dans ses conflits avec la Mauritanie.
En dépit de cela, dans le sousconscient de chaque président et de chaque ministre des gouvernements sénégalais, se cache une vérité qu’ils sont incapables de déloger : que le Sahara Occidental ne fait partie du Maroc.
Karim Bouzida, qui envoie des mails à la DGED sous le titre de « note d’alerte » pour rapporter tout ce qui est publié damns la presse sur les questions névralgiques aux yeux des marocains, prévient dans cette « note d’alerte » qu’une ministre sénégalaise a séparé, dans son discours, le Sahara Occidental du Maroc.
Voici le texte de la note :
13 nov 09
Note d’alerte
Compte-rendu de la réunion du conseil des ministres sénégalais
Le conseil des ministres sénégalais s’est réuni le 12 novembre sous la présidence de Mr Abdullay Wade. Dans le compte-rendu publié sur le site officiel du gouvernement, on peut lire le paragraphe suivant :
« Madame le Ministre de l’Agriculture a informé le Conseil qu’une sévère résurgence du criquet pèlerin s’est développée dans l’ouest de la Mauritanie, à partir d’une reproduction qui a eu lieu durant l’été. Elle a rassuré le Conseil en affirmant que pour le moment, il n y a pas de menaces pour les pays limitrophes, sauf pour le sud du Maroc et le Sahara occidental où des ailés, venant des zones infestées pourraient disparaître. »
Observation et alerte
On peut relever l’utilisation, dans un cadre officiel sénégalais, de l’appellation « Sahara occidental ».
A travers l’utilisation de l’expression « le sud du Maroc et le Sahara occidental », le gouvernement sénégalais donne au « Sahara occidental » les caractéristiques d’un pays souverain en le mettant à un même niveau que le Maroc.