La ville d’Al Hoceima essaie d’empêcher l’arrestation du leader de la protestation populaire, Nasser Zefzafi. Son crime? Avoir perturbé le prêche du vendredi. Le ricidule ne tue pas.
L’Etat makhzénien, assis sur des charbons ardents, panique. Au lieu d’éteindre les braises, il jette de l’huile sur le feu. Dans la pensée du Makhzen, il est impossible de tolérer une manifestation quel que soit sa raison d’être. Plus de 26 arrestations ont été dénoncées par l’AMDH, même ceux qui filmaient les manifestations ont été arrêtés. L’Etat cherche par tous les moyens à justifier sa réponse sanglante contre la population du Rif. La télé publique marocaine Al Oula (La Première) diffuse des vidéos de hooliganisme sportif et les assimile aux manifestations du Hirak. Zefzafi est accusé d’être Takfiriste et sympathisant de Daesh.
Le peuple du Rif poursuit ses manifestations. Après la première des Taraouih, des manifestations multitudinaires à Al Hoceima, Imzouren, Azdir. Parmi les slogans : « Dieu, Patrie, Peuple » au lieu de « Dieu, Patrie, Roi ».
A l’instar de toute dictature digne de ce nom, l’Etat marocain accuse les manifestants de auteurs de trouble et de recevoir des fonds de l’étranger pour déstabiliser le pays.
En plein Ramadhan, le Commandeur des Croyants montre son vrai visage. Celui cruel, sanguinaire. Entretemps, son mentor, la France semble ignorer ce qui se passe chez son allié traditionnel.
Source : Maroc Leaks
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