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Les représentants des neuf partis politiques siégeant au Parlement norvégien ont créé mardi un groupe d’amitié avec le Sahara occidental.
Le but de l’intergroupe est de défendre le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Une partie du territoire est illégalement occupée par le Maroc depuis 1975.
« Maintenant, alors que les parties à ce conflit doivent se rencontrer à nouveau en mars pour les pourparlers de l’ONU, il est fondamental que le gouvernement norvégien soutienne sans équivoque les principes du droit international. Une solution à ce conflit ne peut qu’impliquer que le peuple du Sahara Occidental se prononce lui-même sur la question de l’indépendance », a déclaré le député Solfrid Lerbekkk.
« La Norvège doit soutenir les droits fondamentaux du peuple sahraoui et le travail de l’envoyé spécial de l’ONU pour résoudre le conflit. Il est essentiel d’accroître la pression sur le gouvernement français pour permettre à l’opération de maintien de la paix de l’ONU au Sahara occidental de rapporter sur les violations des droits de l’homme constatées », a déclaré la députée Gisle Meininger Saudland.
L’Organisation des Nations Unies est présente sur le territoire depuis 1991 à travers une mission de paix, la MINURSO. Des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège ont demandé que l’opération des Nations Unies puisse faire rapport sur la situation des droits de l’homme dans le territoire. Ceci est empêché par le principal allié du Maroc, la France, qui détient un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
« Le consensus politique entre les partis politiques norvégiens sur le dossier du Sahara occidental doit se refléter dans une position de principe. La position constante de la Norvège aujourd’hui est que la Norvège n’accepte pas l’annexion du territoire par le Maroc. Cela signifie que nous devons demander clairement au Maroc de mettre fin à l’occupation et que nous devons travailler pour assurer un référendum libre sur l’indépendance du Sahara occidental », a déclaré le député Åsmund Aukrust.
Le groupe est coordonné par Åsmund Aukrust (Parti travailliste, opposition), Gisle Meininger Saudland (Parti du progrès, position) et Solfrid Lerbegg (Parti socialiste de gauche, opposition).
Le gouvernement conservateur norvégien se compose de quatre partis, tandis que cinq partis sont dans l’opposition. Les neuf partis ont des membres dans l’intergroupe.
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