Le peuple algérien a témoigné d’un comportement exemplaire dans l’organisation des marches et manifestations organisées depuis vendredi 22 février.
En effet, les manifestants ont fait savoir leur colère vis-à-vis du pouvoir en place en scandant des slogans hostiles au 5è mandat du président Bouteflika pour le scrutin présidentiel prévu le 18 avril prochain.
Ce sont des slogans lourds de sens puisque la colère implique la rupture immédiate avec le système politique et tous les hommes qui l’entourent et gèrent le pays depuis l’investiture du président Bouteflika en 1999.
En prévision de la marche populaire massive dans les 48 wilaya d’Algérie acte II du vendredi 1er mars, il faut rappeler que plusieurs marches et manifestations ont succédé à la marche historique du vendredi 22 février. L’on peut compter la marche imposante du mouvement Mouwatana à Alger le 24 février, celle des avocats 25 février dans la capitale, la marche nationale des étudiants et lycéens du 26 février.
L’ensemble de ce bouillonnement populaire national s’est déroulé dans un esprit pacifique, civilisationnel puisqu’aucun acte d’affrontement n’a été signalé entre les manifestants et les forces de sécurité malgré le déploiement d’un dispositif remarquable à travers les régions concernées par le mouvement de protestation dans les 48 wilaya et régions d’Algérie.
Source: Le Sétifois