Homosexualité, divorce, pression financière et dossier du Sahara Occidental
Pour le roi du Maroc, l’année 2019 s’annonce d’une couleur très opaque. Pour commencer, la question du Sahara Occidental qui pour la monarchie alaouite constitue sa principale raison d’être, ne va plus dans le sens voulu par Rabat. Le statu quo si cher aux autorités marocaines a fini par se retourner contre eux. L’ONU, et les Etats-Unis derrière, ont décidé d’en finir avec ce conflit qui empoisonne la vie au Maghreb.
Contre son gré, le roi Mohammed VI a fini par être obligé de s’assoir aux côtés des sahraouis à l’Union Africaine et à Genève. Les négociations directes avec le Front Polisario est une décision irreversible de la communauté internationale et le nouvel Envoyé sde l’ONU pour le Sahara Occidental jouit du plein soutien du Conseil de Sécurité.
Mais le cauchemar du souverain marocain ne se limitent pas à la question sahraouie. Les visites des Rois d’Espagne et du Prince Harry ont soulevé la question de la disparition de la désormais ex-première dame du Maroc, la princesse Lalla Salma. A cette occasion, la presse internationale lui a rendu un hommage historique en raison de sa beauté, son charisme et sa dédication aux plus démunis. Les médias internationaux se sont posés beaucoup de questions sur sa disparition. Même l’hypothèse du meurtre a été évoquée. Y a-t-il pire pour un roi que d’être soupçonné d’avoir tué sa femme ?
Pire encore, le divorce royal a été directement lié aux orientations sexuelles du roi Mohammed VI. Plusieurs supports médiatiques ont évoqué l’homosexualité présumé du souverain marocain. Une question qui constitue un secret de polichinelle et qui intéresse enormément le public marocain et qui risque de briser le mythe de « Commandeur des Croyants » que la DGED a cultivé dans certains pays d’Afrique de l’Ouest. Au Sénégal, la nouvelle qui prétend que Mohammed VI est un « gordi-guène » (homosexuel en Wolof) pourrait faire beaucoup de bruit dans le Pays de la Teranga.
Au niveau interne, la lutte acharnée du régime contre le PJD a conduit au chaos économique à un moment où les autorités financières internationales multiplient les visites au Maroc en vue d’imposer davantage de mesures d’austérité et au moment où les alliés du Golfe Persique refusent de débourser les 500 millions de dollars promis pour compenser le déficit budgétaire. Rabat entretient la politique de la tension avec l’Arabie Saoudite et les EAU en vue de les amener à honorer leur promesse en échange de la participation du Maroc dans les crimes perpétrés contre le peuple yéménite.