La chanteuse originaire du Sahara Occidental devait se produire aujourd’hui 4 mars sur les podiums de l’Institut du Monde Arabe en vue de prêcher l’idéal de liberté de son peuple qui se bat contre l’occupation du Maroc depuis plus de 43 ans.
Cependant, le président de l’IMA, Jack Lang a décidé de déprogrammer l’artiste sahraouie sous pression des autorités marocaines. L’argument avancé par l’entourage de l’ancien ministre français de la culture est que les mécènes marocains qui participent au financement de l’institut ont menacé de couper leurs subventions.
En réalité, Rabat possède une arme beaucoup plus dissuasive que l’argent. Les autorités marocaines disposent de preuves sur les pratiques pédophiles auquelles se livrait M. Lang au Maroc.
En 2011, l’ancien ministre Luc Ferry révélait sur un plateau de télévision que les plus hautes autorités de l’Etat lui avaient rapporté le fait qu’un ministre se serait fait attraper par la police à Marrakech lors d’une orgie avec des enfants. Une enquête a été ouverte suite à ces propos. Elle a alors tourné autour de la personne de Jack Lang.
Dans des carnets d’Yves Bertrand, le patron des RG, saisis dans le cadre d’une autre enquête, il était inscrit que Jack Lang avait eu des relations avec de petits garçons au Maroc en novembre 2001. De fait, des rumeurs circulaient dans le tout-Paris dès 2001: Jack Lang après s’être fait prendre aurait été exfiltré par l’Etat français. Une dépêche AFP aurait même été publiée sur internet au moment des faits tard le soir, mais elle ne serait restée en ligne qu’un court instant. Jack Lang a d’ailleurs été entendu par les enquêteurs en temps que témoin. L’affaire débouchera finalement sur un non-lieu.
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