Alors que la presse internationale ne cesse de parler de la fortune du roi du Maroc, ses sociétés qui monopolisent l’économie marocaine, comptes bancaires illégaux dans des banques en Suisse (HSBC, etc) ni de sociétés offshore illégales au Panama et aux Seychelles, le président algérien Abdelaziz Bouteflika est propre et traîne derrière lui un passé glorieux.
En dépit de cela, après 20 ans, le peuple algérien a dit « non » à un président infirme. La presse indépendante n’a jamais été clémente avec Bouteflika, notamment depuis le déclenchement des manifestations contre le 5ème mandat. On y voit des caricatures inimaginables dans le pays voisin qui doit se livrer à la corruption et au lobbying pour gagner les éloges de la presse française.
Les journalistes algériens ont fait preuve d’intégrité et de responsabilité par rapport au devoir national. Lors des premières manifestations, la journaliste de cla Châine3, Meriem Abdou a annoncé sa démission de Rédactrice en Chef parce qu’elle refuse, selon ses propres mots, de « cautionner un comportement qui foule aux pieds les règles les plus élémentaires de notre noble métier ». Au Maroc, la presse dans sa totalité a tourné le dos au Mouvement 20 Février, aux Hirak du Rif et Jerada et aux graves violations des droits de l’homme commis au Sahara Occidental où la population autochtone est considérée comme un paria.
La journaliste algérienne Nadia Madassi présentatrice du Journal télévisé de 19h de la chaîne publique Canal Algérie a annoncé lundi son retrait volontaire de la présentation du JT. De l’autre côté, au royaume dit chérifien, nous avons des journalistes du style de la Redactrice en Chef de la chaîne 2M, Samira Sitail, qui collabore avec la DGED en vue de mater la dissidence, selon les révélations de l’affaire Marocleaks.
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