Mohamed Benchargui 14, Mars, 2019
Ali Ghediri ne veut rien lâcher ! Le candidat libre à l’élection présidentielle annulée et prévue initialement pour le 18 avril, conteste la décision du Conseil constitutionnel qui vient d’archiver les dossiers des candidats, estimant « sans objet » le fait de statuer sur leur validation.
« Le conseil constitutionnel, institution suprême de l’Etat de droit garante du respect des lois, n’a fait qu’entériner une violation grave de la loi régissant la matière pour des considérations politiques subjectives », écrit, ce jeudi 14 mars, Ghediri dans un communiqué.
Pour le général à la retraite qui ne s’est pas retiré de la course malgré le mouvement populaire déclenché depuis le 22 février, « le régime politique a usé et abusé des pouvoirs que lui confère la constitution dans le seul but de sauver un système politique arrivé à son terme et que le peuple rejette ». « Il prive de la sorte des citoyens qui n’ont fait que se conformer aux prescriptions de la loi, de leur droit constitutionnellement consacré », a-t-il ajouté.
Paradoxalement, Ali Ghediri refuse de jeter l’éponge et de se mettre à l’évidence, insistant sur le maintien des présidentielle à leur délai, soit le 18 avril 2019. « Pour notre part, si nous prenons acte de cette violation flagrante de la constitution, nous n’en exigeons pas moins que le cadre constitutionnel soit respecté et que les élections prévues puissent se dérouler dans les délais impartis », insiste le général qui se considère toujours candidat.
DMA, 14 mars 2019
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