Les autorités d’occupation marocaines véhiculent, à travers la presse locale, des informations selon lesquelles le Maroc octroie à la population sahraouie des bénéfices en termes de services sociaux, d’accès prioritaire aux emplois de la fonction publique, d’investissements publics et autres exonérations fiscales et que celles-ci ont suscité la jalousie des habitants du « nord du Maroc ».
Selon un rapport récent du Département d’État marocain cité par le site Pour Un Sahara Libre, les seuls bénéficiaires des avantages fiscaux au Sahara Occidental sont les colons marocains.
« Pour inciter les travailleurs du secteur formel à s’installer sur le territoire, ils gagnaient jusqu’à 85% de plus qu’au Maroc dans ses frontières internationalement reconnues. Le gouvernement a également subventionné les prix des carburants et exempté les travailleurs de la rentes et les impôts la valeur ajoutée », indique le rapport.
« Le transfert de la population marocaine au Sahara occidental, le territoire qu’elle occupe, est interdit par le droit international humanitaire. Le transfert de la population d’une puissance occupante vers un territoire qu’elle occupe constitue un crime de guerre pouvant engager la responsabilité pénale individuelle des responsables », souligne le site PUSL.
Le nombre de colons marocains devrait augmenter encore plus en raison de l’avancée des nouvelles constructions sur le territoire, mais aussi grâce aux incentives économiques offerts par le gouvernement marocain, comme confirmé par le rapport du Département d’État américain.
Un élément central de la politique marocaine au Sahara occidental occupé a été l’acquisition et la distribution graduelles de terres par le biais de diverses mesures, y compris la déclaration de « terres d’État », l’impunité pour l’occupation des habitations et des terres sahraouies par les colons et la promotion des activités économiques dans les territoires occupés. Selon le rapport : « Il y a eu des rapports selon lesquels les Sahraouis ont fait face à la discrimination dans le recrutement et la promotion ».
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