Sommes-nous toujours capables, aujourd’hui, de se réapproprier, de reprendre possession de notre pays et de maîtriser notre destin ? Comment ? Avec quoi ? La question est omniprésente, et essentielle dans les cercles militants
Partant du postulat qu’il ne peut y avoir de liberté tant qu’un peuple n’est pas maître de son destin, autrement dit, une liberté synonyme de rejet de toute domination, et constitutive de la souveraineté du peuple, je m’interroge ci-aprés sur comment les uns et les autres comptent s’y prendre pour parvenir à déjouer les mécanismes de domination et agir sur les multiples formes et instruments idéologiques, technocratiques et juridiques, notamment de la légitimation des régimes autoritaires à l’image de celui au Maroc.
Pour appréhender cette question, je m’attacherai, dans la contribution ci-après, à traiter de deux grandes logiques d’action, deux conceptions et deux motions politiques qui s’affrontent: La notion de la « radicalité » et la notion d’« escalade ». Je me propose de les déconstruire et interroger leurs présupposés. Ces conceptions sont couramment employées par leurs partisans, avec une forte occurrence, ici et là, dans les écrits à caractère spéculatif et participent d’un débat assez fourni, à ceci près que le raisonnement, me semble-t-il, demeure tronqué et appauvri dans une certaine mesure ! Mon intime conviction est qu’on a fait l’économie d’une réflexion approfondie sur des aspects importants.
Mon propos ici est une œuvre de synthèse. Je brosse un tableau et une vision d’ensemble. Elle est subjective, forcément lacunaire et incomplète, vue que la réalité rifaine et la diversité des situations qu’elle présente confèrent à toute question une extrême complexité. De même, je ne traiterai pas de la pluralité des voix qui structurent la société et qui veulent se faire entendre, mais seulement de deux lourdes tendances.
En outre, cette grille d’analyse s’articule sur des données empiriques, où je donne la primauté à une lecture de ce que j’observe, aussi dans cette tribune , je compte :
Restituer l’état des lieux des interactions à l’œuvre et cerner globalement la nature des enjeux
Anticiper les évolutions émergentes et les opportunités futures
La radicalité
Un mot d’abord de la définition. La radicalité, vient du latin radix, signifie « aller à la racine » . Il s’agit de contester ou refuser l’ordre établi et/ou changer à la racine la société en faisant – ou pas – usage de la violence. Elle est le résultat d’un processus évolutif et non d’un « basculement » soudain. La radicalité ici est se cristallise dans le verbe, en l’occurence le mot « République », une exception dans les normes admises par la société.
Basée sur un refus de l’ordre en vigueur tout entier, cette position, qui témoigne d’une logique propre, prend les traits d’une authentique révolution, puisqu’elle remet en cause ouvertement un pouvoir jugé illégitime et non-représentatif. C’est la position la plus jusqu’au-boutiste. Elle exprime une capacité d’action sur son propre destin.
Pour illustrer ce point de vue, je me suis permis de mettre en scène une possibilité qui provient d’expérience de pensée imaginaire. Un récit qu’on aurait pu raconter dans un manuel scolaire. Soulignons d’emblée que si cette vision est fictive, il n’en demeure pas moins qu’elle permet de rendre compte de logiques profondes qui travaillent la « cité rifaine »
Le fil du récit est le suivant : Quelque part à Anoual, d’où tout est parti . Ce 21 juillet, dans une maison rudimentaire, a eu lieu un événement fondateur, tant attendu. Un acte de renaissance en quelque sorte. Que des symboles. Rassemblés, en ce jour d’été ensoleillé, dans la cour intérieure centrale à ciel ouvert, remrah (une configuration spatiale d’une d’habitat rifain typique) qui donne sur une vaste étendue de montagnes, témoin d’une « épopée de sang et d’or », les présents etaient attachés à donner du sens à cette rencontre historique, avec pour objectifs d’exprimer leurs convergences sur les questions substantielles et dépasser leurs clivages politiques. Se voulant une assise structurante du devenir du RIF, ce Congrès a rassemblé une vaste coalition de délégués de la diversité des territoires et des sensibilités politiques. De plus, ce congrès a reçu une pleine légitimité, lui conférant un lourd devoir, comme seul représentant du peuple dans sa quête de la liberté. Regroupés en un seul corps et une seule volonté, ils se veulent déterminés à poursuivre l‘évolution à son terme. Après délibérations, les présents adoptent une charte et prennent, à l’unanimité, une résolution de se constituer en République, déclarant unilatéralement le RIF une entité indépendante. Cette résolution reflète l’avis de toute la population sans exclusive. Un Etat civil, naturellement républicain fondé sur la souveraineté populaire (Non monarchique et non dynastique) ! A la fin, pour couronner le tout , ils prêtent serment, pour un engagement solennel d’union sacrée. Fin du récit.
Ce récit est une fiction mais un récit vraisemblable et inspirant, avec son univers réaliste et crédible. Le récit dénote l’optimisme et ouvre le champs des possibles. Tout semble réaliste sauf la suite : comment concrétiser l’idée dans les faits. C’est ce chaînon manquant et les considérations critiques qui lui sont attachés que je voulais mettre en évidence.
Il ne suffit pas de pointer systématiquement les lacunes du makhzen, encore faut-il réfléchir sur nos propres capacités d’organisation !
Une telle résolution est irréversible. Un point de non-retour. Impossible de faire marche -arrière. Dès lors, la question est de savoir comment garantir la continuité, gérer la phase suivante, la maitrise ultérieure, celle du post-RIFEXIT, la mise en œuvre des conséquences politiques et les effets juridiques d’une telle décision. Notamment la maitrise de la propriété foncière. La maîtrise des biens et du territoire, inhérente à la souveraineté réelle du peuple. Par ailleurs, qui dit lutte de pouvoir, dit violence politique. Sa détention et sa préservation amène à se confronter inéluctablement à cette logique. Sans parler de la nécessité de convoquer un référendum d’autodétermination, pour persuader de cette solution, légitimer une telle démarche et permettre à une population de se prononcer sur son destin collectif. Ne nous méprenons pas, le makhzen fera tout pour mettre en échec ce processus et œuvrera sans relâche pour entraver coûte que coûte la formation d’un gouvernement rifain indépendantiste. D’autres déterminants encore rentrent en ligne de compte pour expliquer la difficulté de cette phase.[1].
En somme, un tel scénario déclenchera un tourbillon inédit et mettra en équation la survie de l’Etat marocain, ce que ce dernier ne saurait accepter. Les parcours et péripéties de l’Azawad, de la Catalogne, des Kurdes nous instruisent sur la difficulté de la tâche.
Il convient toutefois de préciser que la radicalité ici suppose la rupture collective, décisive du contrat national et d’allégeance qui lie la population rifaine à l’Etat central marocain. Cela suppose la destitution des institutions représentatives marocaines dans le territoire rifain, l’abandon collectif de la nationalité marocaine, le retrait des drapeaux marocains des bâtiments officiels et le brandissement, à leurs places, du drapeau rifain adopté officiellement lors du congrès. En clair, la proclamation de la sécession territoriale et politique du RIF d’avec le Maroc. Cette logique procède de la création d’une certaine légalité rifaine à laquelle la population devra exclusivement obéissance : Un Etat rifain souverain.
Venons-en aux faits pour être plus près de la réalité. Poussons la réflexion plus loin ! C’est pourquoi j’ai choisi de poser une série de questions qui peuvent nous aider à soulever les préoccupations les plus importantes. Avons-nous à disposition les ressources matérielles, humaines et théoriques pour relever ces défis ? Est-ce que les rifains ont le potentiel d’assumer les contraintes inhérentes à ce processus et ses conséquences ?Avons-nous ne serait-ce qu’un semblant d’Etat, un proto état, un substrat institutionnel classique de la démocratie, des organisations représentatives, politiques et syndicales dignes de cela ? Quelle forme devrait revêtir cette entité ? Avons-nous au moins réfléchi à une offre alternative, à un processus standard d’édification d’Etat moderne, en due et bonne forme ? Comment établir cette autorité, conclure un pacte social et politique et comment conquérir et préserver cette souveraineté ? Quel sort attend un petit état face à un voisinage puissant et hostile? Au stade où l’on est, toutes ces questions, des prérequis au fond, sont, à mes yeux, sans réponse. Nous sommes loin de satisfaire à toutes ces contraintes, et cela nous mettent en porte-à-faux.
Quand on évoque la souveraineté, on pense à ses attributs : Un pouvoir coercitif, la violence légitime, les dispositifs exécutif, législatif (Gouvernement & Parlement), un appareil administratif, les services publics (l’école, la santé, les infrastructures routières la sécurité, l’armée et la police, les moyens de subsistance de l’État, les impôts, la faculté de battre monnaie, les médias (Quatrième pouvoir )
Il s’avère que la conscience, l’aspiration, le vouloir, l’imaginaire, l’ancrage historique, la langue, le géographie, la culture, les valeurs, représentent un capital qui compte mais il risque de ne pas suffire . Il faut préciser que ces notions sont investies de significations très différentes, donc à géométrie variable, flottantes. Elles varient en fonction de chaque groupe d’acteurs, parties prenantes . Rien ne nous est acquis. Tout est à reconstituer. Pour matérialiser cette souveraineté, il ne suffit pas de se targuer d’un patrimoine glorieux quelconque, émettre des prétentions particulières, faire des déclarations d’intention, parfois trop pompeuses. A ce jour, la teneur idéologique de la rhétorique républicaine, est dépourvue de cet élément et de cette rationalité. La réflexion et les projections politiques institutionnelles sont à un stade primitif, embryonnaire, balbutiant et expéditif, puisque sans conséquence pratique. Cela révèle une situation extrêmement fragile. La masse globale du travail théorique et pratique, de production d’idées, entrepris dans cet objectif est insuffisant. D’où la nécessité de questionner, en toute honnêteté, notre réalité, remettre les pendules à l’heure, repartir sur des bases modestes mais saines, prendre ces questions à bras-le-corps, s’interroger sur les réponses appropriées à donner à ces situations, pour espérer faire émerger les contours d’une offre sérieuse.
Tous les rifains sont logés à la même enseigne et affrontent le même destin
Pour faire écho aux débat en cours, où certains ont tendance à s’enfermer dans une vision de la société qui occulte les rapports de force en cours. En ces temps de surenchère identitaire, selon laquelle certains s’autoproclament plus libres et plus rifains que d’autres, où les militants rifains ne seraient pas d’égale valeur, où chacun cherche à être un peu plus radical ou violent que l’autre, où l’ostracisme est utilisé comme arme politique dans les rivalités, où certains se déclarent avoir le monopole de la « rifanité » et toute une campagne de dénigrement systématique, accompagné par une salve de noms d’oiseaux qui ne cessent de voler dans les airs. Force est de relever, que tous ces acteurs, en interdépendance, sont intimement liés et poursuivent simultanément et/ou compétitivement un même but. Quand on jette un regard attentif, on s’aperçoit que les interconnexions et les transferts existent entre tous ces espaces. Ils ne se constituent pas à part , et ne sont pas tellement différenciés les uns des autres. Tout le monde participe au même titre à la vie de la communauté politique à laquelle ils appartiennent : Le RIF.
Une analyse pratique, authentiquement critique, nous révèle que les RIFAINS sont logés à la même enseigne, qu’ils n’existent pas politiquement, ne constituent pas un corps politique viable. Tout au moins, ils existent mais acculés à la marge. Ils occupent une place réduite dans le panorama politique. Pas de partis politiques, pas d’institutions, pas de cadres, pour pouvoir assumer les responsabilités qu’induit cette entité politique potentielle. Les rifains sont confrontés à un état d’impréparation. Là, réside le défi fondamental : Qui va se porter garant de préserver ces acquis, dont cette souveraineté, après qu’ils auraient été réalisés?
En de telles circonstances, dans l’immédiat, je nous vois impuissants pour instaurer quoi que ce soit, de maitriser son territoire et la sécurité des rifains ! En conséquence, l’aboutissement apparaît comme une perspective lointaine. Si on devait s’évaluer, quand on fait le décompte de nos forces, il ne faut pas nous voiler la face, nous n’avons rien, rien de concret. Même si nous voulons négocier, ce n’est pas possible, car on ne négocie qu’entre égaux. Dans le présent cas de figure, on ne traite pas d’égal à égal, mais bien dans un lien d’infériorité sinon de subordination. Néanmoins, le rapport de force évolue et il est possible de le rééquilibrer et de le remodeler.
Il faut dire les choses comme elles se présentent, hélas. Nous vivons dans l’illusion du passé, de ce qui n’existe plus. Nous y sommes restés figés. Notre existence repose sur l’œuvre des prédécesseurs. La rhétorique en vogue est aussi étriquée que démagogique. Ce sont là des vraies problématiques qui doivent alimenter une réflexion collective.
D’autre part, nous avons tendance à biaiser notre potentiel. Je pense à cette illusion de contrôle, où l’on surestime nos propres qualités et capacités. Dit autrement, cette fierté « mal placée », ces réactions passionnelles et les jugements tranchés sans fondement car détachés de la réalité.
Entendons-nous bien, ce que je mets en perspective, c’est un simple constat. Cette posture pêche par la tentation d’empressement, d’aller trop loin, trop vite, sans garantie aucune et sans les mécanismes adéquats. Je ne dis pas qu’il faut se résigner, je ne pousse pas au renoncement, à la défection et à la démission, je ne dis pas non plus, que nous n’avons pas le droit de nourrir et entretenir cette conscience. Cette idée demeure justifiée. Je fais le constat, en revanche, qu’il faut être réaliste, que nous en sommes très loin. Dans la phase actuelle du développement de cette macro aspiration, la réflexion reste immature, une pure abstraction. Des actes de résistance, de révolte et d’affirmation identitaire et culturelle, par-ci, la fierté arborée lors d’activités culturelles ou politiques par-là sont loin de pouvoir aider à matérialiser une quelconque forme de souveraineté décrite ci-dessus.
L’escalade
L’escalade est une position légaliste. Elle est attentiste et consiste à voir comment le gouvernement va agir et ce qu’il va offrir. Elle change en fonction de ce qu’il offrira. Le cours de ce processus est rythmé par un va-et-vient, accélération et ralentissement. On y agit en mettant un coup de pression, en amplifiant le mouvement en quelque sorte, par la prise des mesures souples, graduelles et échelonnées qu’on agite à chaque fois qu’il y a un mécontentement et au fur et à mesure que les enjeux seront mieux connus.
Cette tactique se fait par mimétisme. Placée dans un jeu d’interactions complexes, elle répond à une logique similaire venant du camp adverse : l’escalade répressive, et une dérive autoritaire des autorités. Dans ce sens, elle a pour objectif, à court terme, de sanctionner le pouvoir et de l’amener à reculer et/ou à faire des aménagements. Chaque camp, veut contraindre l’adversaire à négocier la solution à son avantage.
Cette approche représente un positionnement très flou. Elle pêche par un manque de direction, de ligne politique, de clarté et d’horizon. En résumé, elle manque d’un sens des perspectives. Elle ne défend pas un projet particulier sinon de l’attente. Les tenants de cette posture sont incapables de se projeter dans l’avenir, ils sont uniquement réactifs devant les faits qui se profilent à leurs yeux. Dans la réalité, cette escalade n’a aucune incidence, si ce n’est minime, sur la position du pouvoir dans son action dans le RIF. Je suis assez sceptique sur la viabilité à long terme de cette approche. Cependant, à ce jour, force est de relever que c’est un bricolage qui fonctionne !
En tout état de cause, dans l’ensemble, il y a un saut qualitatif. Les rifains conservent intuitivement des convictions autodéterministes. Le désenchantement est palpable. Le malaise est profond. Désormais, ils saisissent parfaitement le jeu complexe des parties prenantes à ce processus dans lequel ils sont engagés. Le monde politique n’est plus un monde magique pour eux.
Tout indique qu’il y a là les prémisses d’une mue en gestation qui se construit à l’encontre du pouvoir marocain. Aujourd’hui, beaucoup affirment ouvertement leurs convictions sans fard, et sans filtre pendant que d‘autres prennent des positions de contorsionniste pour le faire, au détour d’une phrase toute en circonvolution. Au fond, ils disent pratiquement la même chose mais différemment. On peut dire que les cadres de pensées se rapprochent et consentent à un compromis . Ils revendiquent tous le minimum : un statut plus évolué pour le RIF et ce en partant du constat que l’Etat marocain s’est imposée par la force des armes d’une part, et a conservé la même stratégie de blocage de toute évolution de la situation dans le RIF et d’asphyxie de la société à tous les niveaux, de même, il utilise les institutions judiciaires et la constitution à sa convenance contre les revendications légitime et justes. Les gens peu politisés ont commencé à se révolter contre cette attitude. Cela est vécu comme une agression.. Le RIF ne peut s’épanouir au sein d’un Maroc à tradition unitaire.
Le mouvement actuel est une occasion majeure pour évaluer de telles transformations, le progrès de l’esprit rifain, et les grandes transmutations des mentalité, de sensibilité des jeunes générations. Depuis deux ans, on observe des changements de postures. Il y a eu plusieurs revenants, qui rejoignent désormais une posture plus endurcie et plus franche. Cela reflète en quelque sorte l’idée qu’ils sont gagnés par la conscience de leur unité, leurs intérêts communs et de leur réalité : leur destin leur échappe. Ils se disent animés par la conviction que continuer dans la voie actuelle semble aller à contre-courant de cette aspiration. La seule issue réaliste qui se dessinerait pour modifier le statu quo serait un selfgouvernement. Cette prise de conscience est majoritaire bien qu’elle soit minorisée dans les médias
[1] Les tensions inhérentes à toute société, la résistance des structures traditionnelles notamment ceux à consonance tribale, comme le leadership : Qui va prendre les commandes ? De plus, comment une société sans chefferie, sans pouvoir centralisateur et étatique, où l’on parle encore de tribu, de clans, de lignages, de solidarité internes et un ensemble de représentations et des valeurs se rapportant à la vie tribale,… peut franchir le cap de l’union ? D’aucuns parlent de centralisation étatique à partir d’une Tribu-Etat, émanation d’une tribu quelconque ce que les autres tribus contesteraient.
Au sujet de la République des Tribus Confédérés du RIF (RTCR), il y a un manque de ressources sur cette période de l’histoire : une monographie exhaustive, un descriptif plus minutieux sur la vie politique, la vie économique et sociale, les conceptions des rifains de cette nouvelle entité. Comment l’autorité et le pouvoir étaient-ils exercés ? Comment fonctionnait ce système ? La manière dont les rifains s’appropriaient cette expérience. Comment les choses se présentaient au sein même des foyers ? Comment ils géraient leurs difficultés au quotidien et tant d’autres questions pour tenter de comprendre le fonctionnement des institutions. Les données récoltées à l’échelle quotidienne sont fragmentaires et reflètent une vision occidentalo-centrée
Je me demande si l’on peut postuler que l’instabilité et le fonctionnement de cette république auraient précipité la chute de la RTCR ?
Source : Blog Rachid Oufkir
Tags : Maroc, Rif, Hirak, lutte, Makhzen,