La vague de contestation contre le système en place dans le pays suscite l’intérêt et l’attention de toute la communauté internationale. Et plus particulièrement nos voisins Marocains qui s’intéressent de prés à la situation qui prévaut en Algérie.
Même si aucun rassemblement n’a été observé jusque-là au Maroc il n’en demeure pas moins que ces derniers suivent de prés la situation et exprime sur les réseaux sociaux leur soutien à leurs frères Algériens. Le site électronique « Hesspress » a publié un article où il relate cet intérêt accordé par les marocains, qu’ils soient simple internaute, activiste ou journaliste vis-à-vis de la contestation Algérienne.
Différents médias ont évoqué la question Algérienne, notamment le journal « El Masaa » qui dans un article s’est demandé si la décision de Bouteflika d’annuler les élections et de prolonger son mandat n’allait pas « gangrené la situation ? ». Un autre quotidien « Akhbar el Yawm » a écrit « la décision du Président Algérien est une demi victoire pour les Algériens qui investissent les rues depuis le 22 février pour exprimer leur refus de la continuité du système en place ».
L’article en question compare les rassemblements Algériens anti-système au « Hirak du 20 février » marocain, soulignant par la voix du blogueur Fadel Abdellaoui : « félicitations aux Algériens pour cette victoire, mais s’il vous plait ne commettez pas la l’erreur que nous avons commis au Maroc…le pouvoir chez vous est le même que chez nous, et il ne va pas céder ».
De son coté, le journaliste et activiste dans le mouvement du 20 février Imad Istitou a déclaré à France Press que « le peuple Algérien a fait tomber le 5eme mandat, et c’est un acte important, cependant il semblerait que le système essaye de gagner du temps et parie sur la division de la rue ». Dans le même contexte, on rapporte l’avis de l’activiste dans le même mouvement, Sara Soujar qui a souligné que « le hirak Algérien a réaffirmé la possibilité que la rue puisse réaliser des acquis de manière pacifique…ils ont fait naître en nous l’espoir après la suite du printemps arabe, notamment la violence en Syrie et en Libye ».
Pour sa part, la coordination maghrébine des droits de l’homme a salué par le biais d’un communiqué que « le peuple Algérien et ses forces vives dans sa lutte pour faire tomber le 5eme mandat et la réalisation de toutes les revendications ».