Prison d’Oukacha, Casablanca, Maroc
Dans une lettre adressée à son père, Nasser Zefzafi refuse de discuter avec ce qu’il appelle les « bourtiques politiques » et il appelle à « un dialogue sincère et objectif avec ceux qui détiennnent le pouvoir »
« La conjoncture oblige l’État à bien réfléchir aux solutions sérieuses et efficaces et les conséquences de l’intransigeance qui ne lui servira à rien ». a-t-il affirmé. « La Patrie est au-dessus de toute cacophonie et la credibilité de l’État se trouve dans la réalisation des revendications populaires et la démocratie dans l’écoute de la voix du peuple ». a-t-il ajouté.
Pour sortie de la crise du Rif, Zefzafi a fixé quatre conditions au régime alaouite :
1) La libération de tous les prisonniers politiques.
2) Abandonner les poursuites contre les Rifaines et les Rifains de l’intérieur et de diaspora.
3) Satisfaire les revendications de la population du Rif.
4) Poursuivre et juger tous ceux qui sont impliqués dans les violations et les crimes contre l’humanité commis dans le Rif.
Pour rappel, plus de 500 militants rifains croupissent dans les géôles du Makhzen. Leur seul crime est d’avoir revendiqué la construction d’un hôpital pour les malades du cancer et un établissement pour les études universitaires.
Leurs conditions de détention se dégradent quotidiennement et les qutorités d’occupation marocaines continuer de faire fi des appels des organisations des droits de l’homme. Leur seul souci est de faire payer ces militants le fait d’avoir osé manifester pacifiquement.
Tags : Maroc, Makhzen, Rif, Hirak, Nasser Zefzafi, droits de l’homme, répression,