LE PEUPLE ALGÉRIEN A RENDU LA DIGNITÉ ET LE RESPECT AU PAYS.
KHAMSA (5) DANS LES YEUX DU MONDE
Les Algériens sont d’ores et déjà dans la deuxième république.
Mentalement, ils sont déjà entrés dans une nouvelle ère politique nouvelle.
Signe de maturité politique, la culture de l’émeute a cédé la place aux manifestations citoyennes.
Entre le peuple et le régime, il n’y a plus de réconciliation possible.
La candidature au 5e mandat présidentiel aura été la sonnerie du réveil d’une longue nuit de léthargie donnant le signal de la Révolution, acte II, qui va parachever le rétablissement de la souveraineté nationale.
Il est arrivé l’heure où le peuple doit reprendre son rôle de mandant et mandater les dirigeants de son choix.
Le peuple étant d’essence immuable, qui donc doit partir ?
Le train du régime a sonné, un départ que rien ne saurait retarder et encore moins annuler.
Le citoyen veut exister et arracher sa liberté, c’est ça la révolution.
Il n’entend pas changer d’avis.
Le mouvement s’organise de lui même.
La marche vers la liberté
Toutes les catégories sociales et socioprofessionnelles s’impliquent, manifestent et marchent dans toutes les villes du pays.
17 millions les vendredis, les juges, avocats, etudiants, medecins, pompiers etc, les autres jours de la semaines
Le Génie du mouvement se manifeste dans la spontanéité, la discipline, la joie, l’intelligence des slogans et fait saillant et inédit, les rapports fraternels avec les services de sécurité.
Communion plurielle dans l’allégresse, le sens de la démocratie, le calme la fraternité et la tolérance,
Cette mobilisation a participé à transcender la peur et a catalyse la “révolte” des consciences pour dire ca suffit, je suis au service de la loi et non au service du pouvoir.
La décantation a fait qu’il ne subsiste plus sur la scène politique que deux parties: le peuple et l’armée qui doit restituer la souveraineté à qui de droit: LE PEUPLE.
L’armée et la police ne supprimerons jamais plus leurs frères
Le pouvoir est désormais face à un très court moratoire, qui se
Il ne tirera jamais sur cet enfant
Le pouvoir est désormais face à un très court moratoire, qui se résume à quelques révolutions du sablier, pour se résoudre à abdiquer.
Dans le cas contraire, l’armée sera mise face à ses responsabilités pour rendre le pouvoir au peuple et aller vers ses missions constitutionnelles: défense de la constitution, veiller à la sécurité du pays et des frontières etc.
L’Armée nationale populaire est légaliste et très regardante en matière de respect des lois de la République et de la Constitution.
C’est précisément pour cela qu’elle doit impérativement peser de son poids sur les impératifs du moment, sans pour autant déroger à ses principes de neutralité politique.
Il est certain que, proroger le mandat c’est plonger le pays dans l’inconfortable position anticonstitutionnelle, et comme corollaire, des incertitudes et des imbroglios inextricables aux conséquences néfastes sur la nation toute entière.
L’armée donc, ne peut rester figée sur sa neutralité, sa place étant aux côtés du peuple dont elle est partie intégrante.
Compte tenue de la conjoncture, elle est tenue par le devoir de se déterminer pour apaiser les tensions et repositionner tout un chacun.
Elle est par ailleurs, dans l’obligation d’accompagner les Femmes et les Hommes capables d’engager immédiatement le pays dans une ère nouvelle.
- Le retrait du Chef de l’Etat,
- La démission du chef de l’Etat devrait être prononcée dans l’immédiat avec retrait effectif à l’issue de son mandat actuel le 28 avril 2019
- La dissolution avec effet immédiat du gouvernement et la dissolution du parlement et du sénat.
- l’entrée dans une phase de transition qui permettra au Peuple de concrétiser son projet national.
Aujourd’hui, les clans s’entre-déchirent pour se re-positionner en prévision de l’ère subséquente.
Dès lors que le basculement des forces est rendu, de jour en jour de plus en plus évident, on entend de partout et de loin les bruits assourdissants des virement de cuti et des retournements de vestes de ceux qui courent derrière une éventuelle repentance.
Ne seront pas du reste, ceux qui, aujourd’hui encore, tiennent le baton par le milieu.
La houle et les revirements au sein de l’alliance (RND, FLN. FCE. UGTA et autres) en est la preuve s’il en est d’une imminence de fin d’une époque.
Demain jeudi 21 mars début de printemps 2019, communiquez avec votre peuple pour en faire de cette journée un printemps du renouveau et une fête nationale, une fête Silmiya-Silmiya, une fête Khawa-Khawa.
DEMAIN SERA UN GRAND JOUR.
UN SEUL HÉROS, LE PEUPLE.
VIVE L’ALGÉRIE LIBRE.
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