Des rumeurs les plus folles ont circulé des suite de l’accident cérébrale qu’a eu le président le président du Gabon Ali Ben Bongo Ondimba , depuis le sommet économique de RYAD , le Davos des arabes.
On l’a d’abord désigné pour mort et que le corps serait transporté en Angleterre. Le gouvernement Gabonais dans la cacophonie et les erreurs de communications n’a fait qu’amplifier la rumeur. Finalement c’est un communiqué de la présidence qui finira par un peu décrisper la situation des semaines après.
Qu’à cela ne tienne, le précédent sur le décès caché de feu le président El Hadj Omar Bongo, père de Ali en Espagne ; toujours par la présidence de la République était vivace dans la conscience collective du peuple Gabonais.
Dans la foulée l’opposant Gabonais Jean Pig , ancien baron du Parti Démocratique Gabonais PDG, un ayant longtemps été le collaborateur et le gendre de l’ancien président feu, El Hadj Omar Bongo Ondimba, beau-frère de l’actuelle président Ali Ben Bongo, va faire une sortie médiatique ‘’ un discours à la nation ‘’ se proclamant être le président de tous les Gabonais et appelant le peuple Gabonais au pardon et à l’unité autour de sa personne.
Finalement ce sont les images d’un Ali Ben Bongo en plein conversation avec le Roi du Maroc à Rabat qui finira par calmer les gens. En prime nous avons eu droit à un Président en train de soulever son verre pour prendre ce qui semblait être du lait, afin de rassurer l’opinion nationale quant à ‘’ sa capacité physique et mentale à diriger le Gabon ‘’.
Depuis de l’eau a coulé sous le pont, il y a eu une tentative de coup d’état orchestrée par certains éléments de la garde Républicaine, qui a échouée et dont les circonstances restent encore à élucider.
Ali ben Bongo ferra finalement une entrée triomphale dans son pays, avec un comité d’accueil bien organisé pour le recevoir. Malheureusement, si cette dernière opération de communication qui avait pour but de rassurer les Gabonais a mis en relief un président ’’Zombie’’ qui visiblement souffre de séquelles graves des suites à son accident.
Lorsque l’on sait qu’il est très rare qu’une personne qui a été victime d’un AVC avec hémorragie cérébrale puisse recouvrir à cent pour cent ses facultés. Le bon sens et l’humanisme voudrait que l’on aide ce pauvre Monsieur à avoir un repos mérité en lui retirant la charge trop lourde que représente l’exercice de la fonction présidentielle. Le Gabon est un état de droit avec des institutions solides, il regorge suffisamment de cadres qui peuvent assurer son bon fonctionnement, il a suffisamment démontré qu’il est capable d’organiser des élections présidentielles et de se choisir un nouveau président. L’architecture juridique existe pour pallier à cette situation inédite. Hélas, le malade Ali Ben Bongo est devenu l’objet d’une bataille politique et des intrigues de palais. Comme le cadavre de Alexandre le Grand, il fait l’objet d’une bataille rangée et d’une guerre de clan. Qui contrôle le patient contrôle le pouvoir comme le fit jadis Ptolémé.
Les dernières rumeurs font état de son évacuation en Arabie Saoudite, d’une escale en Espagne le vol étant trop lourd à supporter pour sa santé et aujourd’hui on parle d’Angleterre et la Norvège.
Ce qui nous emmène à nous poser la question suivante : il y va-t-il un pilote qui dirige le Gabon ?
Il est temps que ceux qui prennent en otage le patient Ali ben Bongo et par ricochet l’avenir de tout un pays se décident à laisser ce pauvre Monsieur de se reposer en paix et de profiter du repos et d’être entouré de l’affection des siens. Il y a une vie après la présidence, le président Kabila et bien d’autres l’ont prouvé. Tout homme peut tomber malade, or Ali est un homme donc….
Source : CERBAC : Cercle d’Etude et de Réflexion sur le Bassin du Congo
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