Au Gabon, l’état de santé du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a fini de créer une situation de panique à Libreville.
L’état de santé du président Ali Bongo est source de panique à la capitale du Gabon, Libreville en raison de l’absence de nouvelles du Chef de l’État.
Sans nouvelles de lui, les les Gabonaises et les Gabonais ne cachent plus leur souci à propos du destin du pays géré par la dynastie Bongo depuis voilà près de 60 ans.
Le pays est gouverné en mode automatique depuis que le leader gabonais est tombé le 24 octobre 2019 victime d’un accident vasculaire cérébral en Arabie Saoudite et qui l’a poussé à rester à l’étranger depuis plus de cinq mois à cause du manque de structures sanitaires dans un des derniers vestiges de la Françafrique.
Certes, dans le but de calmer les esprits révoltés par cette situation absurde, Bongo a fait semblant de retourner au pays le 23 mars 2019. A peine une dizaine de jours après, Ali Bongo, de nouveau par la malaldie, a quitté son pays à destination de Londres, pour se soigner.
Mais à Londres, on annonce qu’il se trouve à Amsterdam, aux Pays-Bas. Mais à ce jour, aucune information officielle n’a été donnée en rapport avec Ali Bongo. Ce qui a fini par créer la panique, notamment à Libreville.
Une grande partie de l’opinion politique gabonaise exigent l’application du principa de la vacance du pouvoir. A leur tête l’opposant Jean Ping qui réclame la victoire dans les dernières élections présidentielles. Selon plusieurs sources, Brice Laccruche Alihanga, directeur de Cabinet d’Ali Bongo, semble profiter de sa popularité auprès de la population gabonaise pour afficher son ambition de prétendre à la haute magistrature de Gabon.
Le patron de l’AJEV, un mouvement qui a su rassembler les jeunes de ce pays d’Afrique Centrale, chez qui un nouveau vent d’espoir est né à travers des actions menées, le tout compilé dans un ouvrage, « L’or Jeune », nouveau guide du jeune Gabonais, qui a convaincu plus d’un, au point qu’Ali Bongo jette son dévolu sur son auteur, semble aujourd’hui enveloppé dans la peau du loup à faire abattre par le palais de Libreville qui, selon toute vraisemblance, abrite des… faucons, qui, pris de panique en l’absence d’Ali Bongo, et pour des calculs politiciens, semblent prêts à tout pour le pouvoir.
Aujourd’hui, Brice Laccruche Alihanga est accusé de lorgner le fauteuil d’Ali Bongo, procédé classique pour liquider tout proche de chef d’Etat. Selon toute vraisemblance, le Directeur de cabinet d’Ali Bongo dérange. Mais qui? Question que devra résoudre le palais de Libreville. Car, force est de reconnaître qu’autour d’Ali Bongo, peu ont un solide programme, notamment envers les jeunes, comme c’est le cas du Dircab qui a fait ses preuves en offrant une lueur d’espoir aux jeunes de son pays à qui il tente de montrer la voie.
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