Le gouvernement de transition fait tout pour convaincre la rue de sa bonne foi. Dans ce but, il a procédé à des mesures draconiennes pour combattre le fléau qui ravage le monde arabe : la corruption.
Ainsi, les autorités algériennes se sont attaquées aux têtes du régime précédent : Saïd Bouteflika, Ahmed Toufik et Bachir Tartag. Deux gros moutons qui seront sacrifiés au nom de la nouvelle république et au nom desd revendications populaires.
Le courage des algériens embarrasse le Makhzen du Maroc. Malgré que le royaume voisin détient le record à tous les niveaux : corruption, pauvreté, analphabétisme, répression, les dirigeants marocains, au lieu de prendre des mesures visant à prévenir un soulèvement majeur, ils ont fait tout l’opposé : augmenter les prix des carburants et les impôts sur les revenus, ce qui risque d’accélérer le printemps marocain.
Au même temps, les médias au service de la DGED mène une campagne de désinformation dans le but d’enflammer davantage la situation en Algérie. Les marocains rêvent de voir la situation dégénérer dans le pays voisin en vue de récolter des dividendes dans la question du Sahara Occidental. Ils sont convaincus qu’un nouveau régime à Alger pourrait lâcher les sahraouis. Comme d’habitude, le Makhzen toujours rêveur et arrogant. Mais l’arroseur pourrait très bien être arrosé, ce n’est qu’une question de temps.
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