Nouveau drame dans le Lac Kivu, plusieurs personnes rescapés bilan provisoire
Plusieurs disparus et une cinquantaine des rescapés identifiés dans un nouvel naufrage qui s’est produit lundi sur le lac Kivu à l’issue d’un chavirement d’une pirogue motorisée de Katale vers Sud-Kivu pour la ville de Goma au Nord-Kivu dans l’est de la RDC. Selon les temoins, il y avait abord une centaine des passagers plus 60 rescapés déjà et en vie.
Les services de secours sont déjà mobilisés pour les recherches des victimes. Ce nouveau chavirement sur le lac Kivu qui intervient quelques jours après celui du 15 avril dernier qui avait couté la vie à une centaine des personnes.
La mesure du Président de la République, celle du port des gilets de sauvetages aux passagers n’a pas été respectée.
Pour ce nouveau drame, il est difficile présentement d’établir le bilan, mais on note plusieurs disparus et des rescapés, selon des sources sur place
RDC : Moïse Katumbi se positionne dans l’opposition républicaine
L’ex gouverneur du Katanga et coordonnateur de la coalition Lamuka, vient de briser son silence observé depuis l’élection présidentielle ayant donné comme vainqueur Félix Tshisekedi. Dans une interview exclusive accordée à RFI et France 24, Moïse Katumbi s’est exprimé sur plusieurs questions brûlantes.
« Je vais rester dans l’Opposition, mais une opposition républicaine» a répondu Moïse Katumbi à la question sur son camp d’appartenance.
Le président d’ensemble pour le changement, a évité tout propos négatif sur l’actuel président Félix Tshisekedi. Mais par contre, il n’a pas ménagé l’ex président Joseph Kabila, qu’il a traité de Judas, pour avoir violé la constitution et tué à l’Est de la RDC.
Moïse Katumbi annonce son retour à Lubumbashi, le 20 mai 2019. Ainsi, il a lancé un vibrant appel aux ONG , avocats et Eglises, à ouvrir un bureau pour recenser tous les crimes commis sous Kabila.
Le president du TP Mazembe rentre au pays en homme libre, après annulation du jugement qui l’avait condamné à trois ans de prison. Moïse Katumbi est considéré comme un acteur clef dans la première alternance du pouvoir en RDC.
RDC : Des attaques au Nord-Kivu poussent des dizaines de milliers de personnes à fuir
Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Babar Baloch – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 03 mai 2019 au Palais des Nations à Genève.
L’insécurité dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), a poussé plus de 100 000 personnes à fuir leur foyer en avril.
Les attaques continuent de terroriser la population. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est extrêmement préoccupé par la sécurité des civils. Les personnes déplacées se trouvent dans une situation désespérée et il est difficile de leur venir en aide du fait de l’instabilité.
En avril, près de 60 000 personnes ont déjà fui les combats autour de Kamango, près de la ville de Beni. Par ailleurs, environ 50 000 personnes ont fui, également en avril, dans le territoire voisin de Lubero, où l’armée congolaise combattait les groupes armés Maï-Maï.
Les attaques commises par des groupes armés dans la ville de Beni ont aujourd’hui cessé, mais elles se sont propagées vers des zones rurales. Les combats se poursuivent également dans le sud du Nord-Kivu et vers Goma, la capitale de cette province. Les enlèvements et les meurtres traumatisent la population. Souvent, ce sont des personnes déplacées qui sont la cible d’attaques. La semaine dernière, cinq corps mutilés ont été retrouvés dans une rivière du territoire de Masisi, à environ 60 kilomètres au nord-ouest de Goma. Parmi ces corps sans vie se trouvaient ceux de trois enfants. Quatre personnes parmi les morts avaient été enlevées à Kashuga, un site de déplacés localisé non loin.
Dans la même région, plus de 20 000 civils nouvellement déplacés sont arrivés ces derniers mois dans trois petites villes seulement – Mweso, Kashuga et Kirumbu dans le territoire de Masisi.
Des équipes du HCR en visite dans la région ont reçu des informations faisant état de viols et de recrutement d’enfants par des groupes armés.
En RDC, la province du Nord-Kivu demeure l’une des régions du pays les plus touchées par les déplacements. La population déplacée est estimée à plus d’un million de personnes. C’est également la région de RDC où le nombre d’incidents de violence sexuelle et sexiste signalés est le plus élevé. Le nombre de cas de viols signalés a augmenté, en particulier dans le territoire du Masisi.
Le HCR a intensifié ses activités dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en RDC depuis août 2018. Notre travail compte plusieurs priorités : aider les personnes qui ont besoin de protection – par exemple les survivantes de violences sexuelles ; travailler auprès des communautés pour renforcer leur capacité à faire face à de multiples crises ; et fournir un abri aux déplacés et aux rapatriés.
Cependant, notre réponse est affectée par le manque de fonds, même pour l’aide humanitaire de base, comme les abris ou l’aide aux femmes exposées à la violence et à l’exploitation sexuelles. Sur le montant de 47 millions de dollars nécessaire en 2019 pour faire face aux déplacements internes en RDC, les contributions reçues par le HCR ne s’élèvent qu’à 6,2 millions de dollars.
Tags : RDC, Congo, Kivu, Katanga,