Par Claude Boundounga
Les adeptes de la Françafrique qu,i à chaque élection présidentielle, font recours à duperie et aux divers subterfuges en vue de rester au pouvoir, ceux qui ont les mains tachées de sang de leurs frères, souers et enfants, qui violent quotidiennement les droits les plus élémentaires des gabonais et gabonaises, ont le culot d’appeler la socieé civile à négocier.
Ceux-là même qui n’hésitent pas à battre, emprisonner et torturer des citoyens innocents, ceux qui n’accordent même pas une sépulture décente aux morts qu’ils ont enterrés dans des sépultures collectives en vue de dissimuler leurs forfaits, sont les mêmes qui se présentent aujourd’hui pour parler de dialogue et de négociation.
Ceux-là mêmes qui, depuis plus de 60 ans, offrent les richesses du Gabon à leurs maîtres français en éćhange d’un soutien pour rester au pouvoir et garder leurs privilèges personnels.
Ceux-là mêmes qui ont imposé la pauvreté et la précarité à la population pour la soumettre économiquement et politiquement et maintenir un état d’obéissance et servitude.
Les thuriféraires du régime du clan Bongo maintiennent leur seigneur en vie à perfusion dans le but de pérenniser ce système qui sème l’infamie, la misère et l’analphabétisme. Ils ont fait d’une république bananière un royaume bâti sur le sang des gabonais et gabonaises qui rêvent d’un Etat de droit où les droits de tout un chacun est préservé.
Cependant, le peuple gabonais est déterminé à poursuivre la lutte contre cette mafia gouvernementale, à continuer l’insurrection contre les prédateurs du Gabon et ses mentors autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
L’arrogance du clan mafieux qui règne au Gabon er arrivé au point de vouloir cacher la véritable maladie du président Bongo. Ils ont prétendu que son mal se limitait à une « simple fatigue légère » devenue « une fatigue sévère ».
La preuve qu’ils méprisent l’opinion publique gabonaise, ils ont procédé au limogeage du vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou, un geste qui met à nu leurs intentions pour le simple fait d’avoir reconnu publiquement l’AVC dont Ali Bongo a été victime et qui a, probablement, laissé la cécité comme sequelle. Il a été écarté pour l’empêcher de faire d’autres déclaration contraire à leurs desseins obscures et indécents visant à masquer la vérité et imposer leurs choix loin de tout respect aux principes démocratiques.
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