L’Adjudant Tchrifou Maboudou a rejoint la composante Police de la MINUSCA (UNPOL) pour sa première mission de maintien de la paix le 29 octobre 2017
BANGUI, République Centrafricaine, 29 mai 2019/ — A l’occasion de la Journée des casques bleus, nous vous faisons découvrir le quotidien de ces hommes et femmes en uniformes qui travaillent pour le retour de la paix en République centrafricaine, sous la bannière des Nations Unies. De constitution robuste, et du haut de ses 38 ans, l’Adjudant Tchrifou Maboudou a rejoint la composante Police de la MINUSCA (UNPOL) pour sa première mission de maintien de la paix le 29 octobre 2017. C’est avec un grand sourire que lui reconnaissent toujours ses collaborateurs qu’il répond à nos questions.
Qu’est-ce qui vous motive à travailler pour la paix dans un contexte d’instabilité ?
La question de la paix me touche profondément parce que c’est un sujet qui concerne tout homme animé d’humanité. La paix n’a pas de prix, car sans elle on ne peut rien construire de durable. J’ai la ferme conviction que travailler pour la paix est une vocation, mais aussi une œuvre divine.
Pouvez-vous nous décrire vos activités quotidiennes dans la mission ?
Je suis arrivé dans la mission en tant que formateur. De ce fait, j’ai formé des élèves gendarmes et policiers dans le domaine de maintien de l’ordre, l’intervention professionnelle, l’instruction sur le tir et la protection de hautes personnalités.
Vous travaillez donc avec des forces de sécurité intérieures de Centrafrique…
Oui, j’ai été détaché à l’Ecole de police pour appuyer à la formation de base des élèves policiers, puis à l’Ecole de la gendarmerie où j’ai activement participé à la formation de 500 Forces de sécurité intérieure (FSI) pendant huit mois et demi.
Qu’est-ce que cette formation a changé dans la façon de travailler des FSI ?
L’objectif est de former les Forces de sécurité intérieures pour les rendre plus opérationnelles, efficaces sur le terrain et progressivement autonomes. A travers nos conseils, les gendarmes et les policiers sont plus outillés pour protéger les populations et sécuriser les autorités. Ils développent davantage de relations de coopération et de proximité avec les populations qui jadis les regardaient d’un autre œil. Ce qui est très favorable à un climat de paix et de sécurité dans le pays.
Et la relation que vous avez avec la population centrafricaine…
Elle est très cordiale. Mon intégration s’est faite très vite, et je me suis tout de suite investi dans l’apprentissage de la langue Sango. Cela m’a permis de me rendre compte que cette population aime le partage et est curieuse de découvrir d’autres cultures.
Quelle relation avez-vous avec vos collègues ?
Je suis actuellement affecté au cabinet du Chef de la composante Police de la MINUSCA, en protection rapprochée, un domaine dans lequel j’ai une solide expérience depuis mon pays le Togo. Avec mes collègues de service l’ambiance est des meilleures. Nous sommes guidés par le gout du travail bien fait, dans la diversité, l’intégrité et le professionnalisme qui sont les règles fondamentales de l’ONU.
Quels vœux formulez-vous pour la RCA ?
Mon vœu pour la République centrafricaine est celui de retrouver une paix durable, de la stabilité et de la cohésion, pour amorcer un développement durable avec des résultats qui profitent à tous les fils du pays.
Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in The Central African Republic (MINUSCA).
SOURCE: United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in The Central African Republic (MINUSCA)
Tags : United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in The Central African Republic, République centrafricaine, MINUSCA, RCA,