Le roi du Maroc a donné un sacré coup de pouce à la danse du ventre en direction de l’aplaventrisme
Lorsque les anglais sévissaient en Egypte, ils ont vite transformé la danse orientale connue sous le nom de danse du ventre. Les prestations privées des danseuses ont glissé vers le contact physique entre les soldats et les artistes ouvrant la porte aux prestations sexuelles.
Peu à peu l’image de cette danse a été salie. Si à ses débuts ancestraux la danse orientale n’était pas perçue comme une pratique taboue dans les pays où elle a vu le jour, avec l’arrivée des Européens au Moyen-Orient elle a été déviée de sa conception originelle.
Avec la realpolitik, qui est devenue synonyme d’hypocrisie et manque d’éthique politique, la danse du ventre a pris d’autres couleurs pour devenir synonyme d’aplaventrisme des regimes dictatoriaux devant ses mentors occidentaux.
Le roi du Maroc est devenu un exemple dans l’art de rouler dans les avenues de la mesquinité, la médiocrité et la bassesse en vue d’avoir un soutien dans la question du Sahara Occidental.
Poussée par ses intérêts économiques au Maroc et sa haine envers l’esprit libérateur de l’Algérie et des sahraouis, la France défend son allié au Conseil de Securité contre les vents et les marées du Droit International.
Le lien marocain avec les Etats-Unis est plutôt géopolitique au lieu d’économique. Le Maroc est obligé, alors, de suivre une autre approche : la soumission et l’aplaventrisme élevés au rang de confort et de pratique machiavéliste.
Dans l’espoir de s’approprier les ressources naturelles du Sahara Occidental, les marocains ont décidé de faire dans l’abrutissement, de se débarraser du peu de dignité qui leur restait, se taire à la gloire de leur petit confort éphémère.
Au Maroc, on fait la part belle aux thèmes de la mollesse, de l’aplaventrisme, de la langue de bois, du politiquement correct. A sa place, on a érigé un aveugle suivisme atlantiste au point de faire que les mots indépendance et souveraineté ne sont plus dans le volcabulaire de la monarchie perverse qui gouverne dans ce pays devenu La Mecque des pervers, des pédophiles et des touristes sexuels.
Le Maroc, soumis et amadoué par ses ambitions expansionnistes, n’est plus que l’ombre de lui-même, relegué au second rang, prisonnier de son mépris envers ses voisins et leurs aspirations libératrices.
La France, elle, en suivant aveuglement son allié marocain, risque de le perdre à jamais parce que le peuple sahraoui ne capitulera jamais. Quarante-trois ans après, les sahraouis sont plus déterminés que jamais à arracher leur droit par le feu des armes. De nouvelles générations attendent dans les casernes l’ordre de faire payer aux marocains leur aplaventrisme et leur lâcheté.
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